31 mars 2007

Facho

Guy Birenbaum a raison, nous avons trois candidats d'extrême-droite. Il est temps pour les gens de droite de se détourner de M. de Petit Botcha, et de prévoir de donner leur suffrage à M. Bayrou, M. Nihous ou Mme Royal.
Boute-feu.

Nicolas Sarkozy a tenu hier soir, lors d'un meeting à Nice, des propos que je trouve extrêmement graves, plus que douteux même.

Grâce à l'AFP, je vous en livre les extraits que je considère comme les plus fâcheux.

[Evoquant l'homme à l'origine des incidents de la gare du Nord, M. Sarkozy a dit qu'il était devenu] "une sorte de héros pour Mme Royal et M. Bayrou et pour une partie de ce microcosme parisien qui ne prend jamais le métro".

"Cette gauche qui voudrait nous faire croire que les voyous qui ont tout cassé à la gare du Nord étaient juste révoltés par l'injustice, cette gauche-là a perdu tout sens moral".

"L'ordre juste c'est quand ceux qui ne veulent ni étudier ni travailler ont le droit de piller un magasin pour se procurer des chaussures de sport sans avoir à les payer! (...) L'ordre juste, c'est tenir toute intervention de la police pour une provocation!".

"Prendre la défense du fraudeur, toujours trouver des excuses à ceux qui ne respectent rien, voilà ce que j'appelle la faillite morale d'une certaine gauche".

"Je ne veux pas laisser l'ordre à l'extrême droite".

"Je veux dire aux Français que le 22 avril et le 6 mai, ils auront à choisir entre ceux qui sont attachés à l'identité nationale et qui veulent la défendre et ceux qui pensent que la France a si peu d'existence qu'elle n'a même pas d'identité".

[Les Français] "devront choisir entre ceux qui ne veulent plus entendre parler de la nation et ceux, dont je suis, qui exigent qu'on respecte la nation".

"La France n'a pas à rougir de son histoire, la France n'a pas commis de génocide. Elle n'a pas inventé la solution finale (...) Je suis convaincu que pour un Français, haïr la France, c'est se haïr lui-même".

"Tous les colons n'étaient pas des exploiteurs; il y avait parmi eux beaucoup de gens courageux (...) Ils ont tout perdu, je veux qu'on les respecte".

"Quand on refuse d'enseigner Antigone au fils d'ouvrier ou à l'enfant d'immigré, on ne fait pas la politique qui permet à chacun de conquérir l'estime de lui-même, on fait la politique du nivellement, de l'égalitarisme et de l'assistanat".

Il est impossible de flirter davantage avec les refrains les plus nauséabonds et les thèmes les plus éculés du Front national.

Jusqu'aux évocations de la colonisation et de la solution finale.

Non Nicolas Sarkozy, la France n'a pas commis de génocide.

Ni inventé la solution finale...

Mais elle a bien aidé à l'appliquer...

Comme l'a si bien expliqué, en 1995, Jacques Chirac. Au Vel-d'Hiv.

Ces propos ne sont malheureusement pas une "première".

Nicolas Sarkozy ne fait que répéter là ce qu'il a déjà dit à Caen.

J'ai toujours refusé ici l'amalgame, le raccourci facile, Sarko=Facho, Sarko=Le Pen.

Je suis donc bien placé pour affirmer que ce discours est celui d'un candidat irresponsable, d'un boute-feu.

Nicolas Sarkozy veut gagner l'élection présidentielle.

Et, après tout, il en a bien le droit.

Mais il a compris que s'il veut la gagner avec certitude, il n'a qu'une possibilité.

Une martingale.

Il doit y être opposé à Jean-Marie Le Pen.

Comme Jacques Chirac le fut en 2002.

En effet, si Ségolène Royal ou François Bayrou venaient à l'affronter, Nicolas Sarkozy sait pertinement que ce second tour tournerait très certainement au referendum "Pour ou contre Sarko !".

Et qu'il a de bonnes chances de le perdre ce referendum. Comme il perdit celui sur le statut de la Corse, ou celui sur le TCE.

Du coup, Nicolas Sarkozy, servi par une actualité "opportune", pousse les feux sur des thèmes qui vont tout naturellement permettre à Jean-Marie Le Pen de grimper.

Et Ségolène Royal - plutôt que de se concentrer sur les enjeux qui pourraient l'aider à sortir du guépier du premier tour (le social, l'éducation, notamment) - a embrayé sur le drapeau et l'identité nationale. Sans comprendre que ce n'est pas ce qu'elle dit qui compte, mais juste les couleurs qu'elle a hissées...

Jean-Marie Le Pen, comme je vous l'avais laissé entendre dès le week end dernier, explose déjà tous les sondages d'intention de vote de son histoire.

Et demain - oui, dès demain...° - il réalisera sans doute une percée historique...

D'abord dans les sondages.

Puis dans les urnes.

En allant ainsi chercher Le Pen pour meilleur ennemi (souvenez-vous du petit coup de pouce au moment des 500 signatures), Nicolas Sarkozy pratique une politique désolante de la terre brûlée.

Il va y laisser son honneur.

Mais je fais surtout le pari qu'il n'en tirera rien électoralement.

Parce que si ce cirque continue, ce que je sens venir, c'est effectivement Le Pen au second tour.

Mais, si c'est le cas, c'est Nicolas Sarkozy que je vois "passer par la fenêtre" du premier tour. Par un simple phénomène de vases communicants.

À toi ? À moi !

Il l'aura alors bien cherché.

Pour finir, juste un détail.

Oui un "détail".

Si par malheur, je me vautre et que l'affiche du second tour est Sarkozy/Le Pen, surtout, surtout, ne comptez pas sur moi...


Que fait la police ? (2)

Serait-elle en train de menacer des témoins ? Cet entrefilet du Nouvel Observateur est révélateur :
Anthony Couderc, un internaute fortement sollicité par les médias pour avoir été l'un des premiers à mettre sur internet des vidéos amateurs des violences de la Gare du Nord, affirme, dans un message mis en ligne jeudi 29 mars sur le site Daily Motion, faire l'objet de menaces physiques.
Anthony Couderc, inscrit sur le site de partage de vidéos sous le pseudonyme Albatar95c, se trouvait à la Gare du Nord le mardi 27 mars lorsqu'ont éclaté les affrontements entre jeunes et policiers. Le jeune homme, âgé de 20 ans et résidant à Cergy dans le Val d'Oise, a alors filmé les événements avec son téléphone portable et a été l'un des premiers à mettre en ligne plusieurs vidéos, une rapidité qui lui a valu d'être interviewé par de divers journaux et radios.
Mais, dans une dernière vidéo, mise en ligne jeudi en fin d'après midi, le jeune homme affirme avoir reçu, après cette exposition médiatique, un appel anonyme le menaçant physiquement.

"Tu vas morfler"

"Après mes interviews sur Le Monde, Le Parisien, (…) j'ai reçu des menaces de la part de personnes qui sembleraient de la police", affirme Anthony Couderc dans son message. "Ecoutez". Le jeune homme approche alors son téléphone portable du micro de son ordinateur pour faire écouter un message reçu, selon sa boîte vocale, "hier à 13h24". "Oui sale enculé, c'était pour te dire qu'on va s'occuper de ton cas", peut-on entendre. "Alors là, mon pote, tu va morfler, j'te l'dis. Tu vas en bouffer du bougnoule. Sale con", poursuit la voix.
Dans une courte présentation de la vidéo ainsi que dans les commentaires postés, Anthony Couderc affirme avoir contacté par deux fois la police mais qu'a chaque fois, on lui a "raccroché au nez".
Il est vrai que nos concitoyens sous l'uniforme de la police ont du mal à garder leur sang-froid, poussés à bout qu'ils doivent être, après des mois de "culture du résultat", par les déclarations à rajouter du kérosène sur le feu de leur ex-ministre. L'excellent blog Plume de presse, dont j'ai déjà parlé, fait un point précis et documenté (comme d'habitude) sur le menteur 2 (qui souhaite tant succéder au menteur 1 à l'Élysée). Je cite sans les images (j'ai eu du mal à télécharger cet article avec mon modem 56k...) :

Sarkoland : comme un parfum d'État policier

Après les incidents survenus mardi soir gare du Nord à Paris, Nicolas Sarkozy, conspué nommément par les participants à cette manifestation spontanée contre les forces de l'ordre - on ne parle pas ici que de casseurs-, s'est défendu avec la superbe mauvaise foi qu'on lui connaît. "Si Mme Royal veut régulariser tous les sans-papiers et si la gauche veut être du côté de ceux qui ne payent pas leur billet de train, c'est son droit", s'est-il répandu. Admirable noyage de poisson. Notez le raccourci qui mêle immigration et insécurité. Mais qui défend le droit d'un resquilleur de violenter des contrôleurs de la RATP ? Ne cherchez pas, vous ne trouverez personne. En tout cas pas Ségolène Royal, qui déclare : "L'ordre juste que je souhaite pour la France implique que tout usager des transports publics accepte le contrôle de son titre de transport et respecte les règlements". Ni Julien Dray, porte-parole du Parti Socialiste, qui écrit : "Les affrontements qui se sont produits ce soir à la gare du Nord illustrent le climat de tension, le fossé et la violence désormais installés entre la police et la population". Où excuse-t-il les casseurs ? Comment le contredire, après six heures de simili émeute, quand il évoque "climat de tension" et violence ?

Pire sourd qui ne veut entendre

"Je n'accepte pas les fraudeurs, parce que le prix de la fraude, ce sont les plus pauvres de nos concitoyens qui le paient pour cette minorité qui s'exonère de tout", poursuit un Sarkozy imperturbable. Celui qui n'est "pas l'ami des voyous" en appelle à "la France silencieuse", la même que celle "qui se lève tôt", et l'implore : "J’ai besoin que la France silencieuse dise maintenant :"on n’est pas d’accord" avec les violences". Et il va plus loin, survolté par l'aubaine de la thématique, en parfait apprenti-sorcier qu'il est : "Eh bien c'est clair : l'autorité et le respect, c'est de notre côté. La fraude et le soutien à la délinquance, c'est de l'autre côté". On a vu que personne ne soutient la fraude et la délinquance, mais cela évite de parler de ce fameux "climat", qu'évoque Julien Dray. Le fond de l'air de Sarkoland, en somme : "Qu'un simple contrôle puisse dégénérer dans un affrontement aussi violent prouve que quelque chose ne va plus", observe Ségolène Royal. Qui peut la démentir sur ce point ? Le leçon qu'elle en tire est implacable : "En cinq ans d'un gouvernement d'une droite qui avait fait de la sécurité son thème de campagne, on voit que c'est l'échec sur toute la ligne". Nicolas, pourquoi tu tousses ? "Le langage provocateur et insultant de Nicolas Sarkozy et l'obsession de la culture du résultat introduite dans la police transforme chaque interpellation en une épreuve de force, appuie l'altermondialiste José Bové, qui dénonce une politique "qui a monté la population contre la police depuis cinq ans" et met en garde contre la colère des jeunes : "c'est quelque chose qui est en train de péter et si on ne change pas cette logique-là, ça va continuer". La candidate communiste Marie-George Buffet ne dit pas autre chose, qui accuse le petit Néron d'avoir "semé depuis plusieurs années les graines d'une situation explosive". Même François Bayrou déplore le "climat d'affrontement perpétuel entre la police et une partie des citoyens (devenu) malsain pour tout le monde. Ca devient tellement tendu, critique, que chaque geste devient dangereux". Il dénonce "la politique de l'UMP, menée en particulier par Nicolas Sarkozy, et qui a reposé sur un choix, supprimer la police de proximité pour ne garder qu'une police de répression". Pour quel résultat ? Souvenons-nous des (vraies) émeutes de 2005, jamais vues dans l'histoire de la Vème république. En quoi le candidat UMP et ex-ministre de l'Intérieur a-t-il amélioré les choses ? Nicolas, pourquoi tu tousses ?

La France d'après depuis 2002

Qu'en est-il donc de ce fond de l'air de Sarkoland ? Plusieurs éléments concrets, puisqu'il s'agit ici de dresser un constat. La "Tolérance zéro", ça ne marche pas. Un chercheur américain l'a très bien démontré par l'analyse de la politique ultra-répressive mise en oeuvre dans le New York du maire Giuliani. Et chez nous ? Bilan de l'action sarkoziste : hausse de la violence faite aux personnes, émeutes des banlieues et multiplication par huit du nombre des affaires de violence policière. Nicolas, pourquoi tu tousses ? Vu dans un hallucinant reportage en caméra cachée de TF1 (dans le magazine Sept à huit, en 2005), ce policier qui s'adresse à un jeune des quartiers périphériques de Lyon : "Tu veux que je t’emmène dans un transformateur ?". Pour les non-informés, les deux jeunes de Clichy-sous-Bois avaient péri ainsi, poursuivis qu'ils étaient par la police, et c'est ce drame qui avait allumé l'étincelle à l'automne 2005, que les mensonges d'Etat (ils ne fuyaient pas la police, ils avaient commis un vol) du pompier pyromane étaient venus asperger d'essence. Pour les conséquences que l'on sait. "Eh ! Tu veux griller toi aussi avec tes copains ? Tu veux aller dans un transfo ? Ramène ta gueule, on va t’y mettre, lance un deuxième policier dans le reportage. Que le quartier se calme ou pas, on s’en branle. Nous, à la limite, plus ça merde, plus on est content !" Nicolas, pourquoi tu tousses ? Et c'est ainsi qu'aujourd'hui encore, comme si aucune leçon n'avait été tirée du signal d'alarme de l'embrasement des cités de 2005, se multiplient contrôles au faciès, vexations, manques de respect, brutalités, toujours sur les mêmes, les éternels soupçonnés d'être sans-papiers, ou racailles, ou les deux, enfin sur tout ce qui porte un sweat à capuche et tout ce qui est un peu basané, pour résumer. On vient rafler 21 clandestins venant chercher de la nourriture aux Restos du coeur. On asperge de gaz lacrymogènes, au milieu des poussettes, les parents qui veulent empêcher que l'on embarque un grand-père chinois, venu chercher ses deux petits-enfants à la maternelle. On interpelle la directrice de cette école, rue Rampal (à Belleville, quartier populaire de Paris), et on la fait croupir sept heures en garde-à-vue, en l'accusant du délit-type prétexté pour justifier tout l'arbitraire répressif : outrage, basé sur le seul témoignage du policier. On expulse même des réfugiés politiques, obligeamment renvoyés vers leurs bourreaux. Mais ça ne suffit pas encore : chaque jour, plusieurs fois par jour, on contrôle, on enquiquine, on gâche la vie. Encore un exemple ? "Depuis 4 à 6 mois il y a une recrudescence d'opération de bouclage par les forces de l'ordre, demandées par le procureur de la république, révèle le secrétaire général de la CGT à la RATP. On boucle les sorties du métro et on controle systématiquement titres de transport, pièce d'identité des usagers qui sortent du métro. Je tiens à préciser que l'absence de titre de transport est une infraction, ce n'est pas un délit, et que les usagers qui sont en infractions concernant le titre de transport ne sont pas délinquants". Mais bien vite traités comme tels. Vous avez parlé d'Etat policier ? Forcément, tout cela crée une ambiance de défiance, voire de révolte envers la police républicaine. Même une majorité des gardiens de la paix n'en peuvent plus : "Les policiers en ont ras-le-bol de la culture du résultat et des pressions", explose Joaquin Masanet, secrétaire général de l'Unsa-police, syndicat proche de la gauche et majoritaire, devant Alliance, dont les dirigeants ont par contre salué l'action de l'ex-ministre de l'Intérieur. Les militants de l'UNSA étaient environ quelque 4000 le 27 mars dernier dans les rues de Marseille, pour crier leur protestation devant la dégradation de leurs conditions de travail. Nicolas, pourquoi tu tousses ?

Instrumentalisation simple, aggravée ou manipulation ?

"Cette affaire, c’est bon pour Nicolas : ça met l’insécurité au coeur de la campagne", a déclaré son conseiller politique, Patrick Devedjian. Comment alors l'exploiter ? José Bové explique que le candidat UMP "essaie de nous faire le même coup qu'il y a cinq ans pour faire peur aux gens", et cette argumentation est validée par la position de matamore de l'ancien premier flic de France, se positionnant comme le seul à même de nous "débarrasser des racailles". Dans la France actuelle, avec la précarité sociale qui s'aggrave, la misère qui gagne, où les gens sont d'abord préoccupés par le chômage et le pouvoir d'achat, quels sont en effet les arguments sociaux de Sarkozy ? L'absurde gimmick du "travailler plus pour gagner plus", ressassé jusqu'à la nausée durant cette campagne, par exemple par un Jean-François Copé plus tête à claque que jamais. Quand on sait le nombre écrasant de situations individuelles dramatiques auxquelles cette mesure n'apporte strictement aucun secours, on mesure bien que la réponse est un peu courte... Et ce n'est pas non plus le bouclier fiscal à 50% ni la suppression des droits de succession qui va aider cette France qui souffre. "Antisocial, tu perds ton sang froid !", écrivait le leader du groupe Trust, Bernie Bonvoisin (qui soutient aujourd'hui Ségolène Royal). Alors il faut faire parler d'autre chose. "Répression dans l'hexagone", écrivait encore le même, comme Renaud (autre actuel ségoliste) avant lui : bingo, immigration, insécurité ! "Qui bono ?" demandait déjà le Cicéron de la Rome antique, "qui profite ?" Sans bien-sûr prouver une autre responsabilité de Sarkozy que morale dans les événements de la gare du Nord, cette question éclaire le déroulement de ces six longues heures et les nombreux témoignages de protagonistes sous un jour troublant. L'incident de l'arrestation ultra musclée du "resquilleur clandestin délinquant multirécidiviste nègre" (qui ne l'est finalement pas tant que ça, apprend-on le lendemain par Reuters), après que l'individu a molesté deux contrôleurs, se déroule à 16h15. Oui, Monsieur Sarkozy, il fallait l'interpeller. Le tabasser, lui casser le bras, ou la main, suivant les sources (il semble qu'il s'agissait d'une rumeur, mais elle est révélatrice, Ndlr)), est-ce bien la procédure d'interpellation réglementaire de votre police ? En tout cas, les premiers témoins de la scène ont été si révoltés par cette violence qu'ils ont aussitôt protesté, et il ne s'agissait pas encore de casseurs. Juste des usagers de la RATP, choqués en tant que citoyens. Une manifestation spontanée, ponctuée d'insultes à l'égard de Sarkozy et de slogans comme "police partout, justice nulle part". Certains, plus énervés que d'autres, ont lancé quelques bouteilles en plastique vides.

Pour de belles images au 20 heures

Et puis, au fil des minutes, pas grand chose, le calme qui revient. Pendant presque deux heures ! Mais les renforts de police affluent. En tenue anti-émeutes et formation de combat, comme la tortue des légions romaines. Et le temps encore passe. Avec ce déploiement insensé de force en guise d'appel provoquant aux vrais casseurs et émeutiers. Etaient-ils convoqués ? Allaient-ils arriver à temps pour le 20 heures des télés ? Rassurez-vous, ils furent au rendez-vous. Quoi que sans doute pas aussi nombreux qu'on tente de nous le faire croire. Ainsi le site militant Bellaciao publie-t-il la photo d'un homme avec cette légende : "Juste avant il a été aperçu par de nombreux témoins en train de parler aux CRS et à des BAC en civil (Brigades anticriminalité, à la solide réputation de cowboys, Ndlr) (...) Ce jeune homme a été reconnu par de nombreux témoins comme n’étant pas un "jeune casseur" mais bien un flic aux ordres de Sarkozy, en plein boulot de provocation" (photo ci-contre). Que voilà une grave accusation ! Et quid des gaz lacrymogènes déversés au milieu de simples voyageurs rentrant chez eux, est-ce la manifestation de cette remarquable maîtrise que loue le nouveau ministre de l'Intérieur, le freluquet François Baroin, qui vole sur les traces de son maître ? Une enquête pourrait permettre de voir clair dans tout ça. Mais pas sûr : les coupables de la très suspecte agression du papy Voise, à la veille des élections de 2002, n'ont jamais été retrouvés, et les casseurs issus des rangs de la police, qui s'étaient déchaînés lors des manifestations anti-CPE, jamais identifiés. Favoriser la violence, voire l'organiser, tout faire pour l'amplifier, pour que la télégénique insécurité revienne à la Une ? Et qu'on ne dise surtout pas que Sarkozy est responsable : qu'on lui objecte les effets détestables de sa stratégie de l'escalade ultra-sécuritaire et il dégaine aussitôt sa propre explication. La faute à... une "pensée unique" et "post-soixante-huitarde". En gros, ça fait 25 ans qu'il manque de l'autorité dans ce pays, et il va nous faire marcher tous ces gauchistes et racailles à la schlague. Le pire est évidemment que ce discours prend, il suffit pour le savoir d'écouter les conversations dans les bistrots.

La France en danger

"Qui profite ?", donc, demandait notre grand avocat. "Moi", pense Sarkozy. "Lui", confirme Devedjian. Mais attention, Messieurs. En embuscade, l'original face à sa copie. Le roué borgne attend son heure pour tirer les marrons du brasier. Le candidat UMP est doublé sur sa droite - si, c'est possible, tournez la tête, tellement à droite qu'on l'a dans le dos ! -, à l'extrême donc qui l'accuse d'être... laxiste, bien-sûr. Villiers fustige "bandes ethniques" et "barbares". Le Pen en personne s'exalte que ces violences "mettent en évidence la faillite de la soi-disant "politique de sécurité" de l’ex-ministre de l’Intérieur et candidat permanent (et sont) la conséquence directe de la politique d’immigration massive et aberrante menée par les gouvernements successifs depuis 30 ans". C'est ça, avec tous ces noirs et ses arabes... Et on leur laisse tout faire, pas vrai ? Ils se croient tout permis ! Tu nous remets une tournée, Jean-Marie ? Buvons entre Français. Et le vote frontiste, qui grimpe, grimpe... La campagne n'est pas finie, rien n'est joué, Sarkozy n'a pas toujours pas publié sa déclaration de patrimoine, comme il l'avait promis, ni transmis les documents le disculpant d'être coupable de "prise illégale d'intérêt", pour ses bonnes affaires immobilières. Et il peut encore, au train où vont les choses, survenir nombre d'événements, pour influer de façon décisive sur le vote des électeurs. Et si le candidat UMP s'écroulait ? Nicolas, pourquoi tu tousses plus ?

Le cauchemar Sarkoland

"La France est en danger" : c'est le centriste Bayrou qui le proclame. Nous l'approuvons sur ce point. Elle est victime de cette surenchère entre le candidat UMP et l'extrême droite. Aspiré toujours plus loin dans cette fuite en avant, Sarkozy durcira-t-il encore son action, tant il semble qu'il n'ait que prêté les manettes du ministère de l'Intérieur au zélé petit Baroin ? Jusqu'où la spirale de la violence fera-t-elle la folle toupie ? Et si d'aventure les présidentielles sacraient le petit Néron empereur d'une France policière, livrée à une répression aveugle, disproportionnée, arbitraire, raciale et sociale ? Rappelons que notre pays est déjà condamné par Amnesty International, dans son rapport annuel portant sur l'année 2005, pour "les mauvais traitements et les homicides racistes imputables à la police" et l'impunité dont jouissent souvent leurs auteurs. Mais encore un effort, on peut faire mieux ! Pourquoi pas un nouveau Charonne ? Ou des ratonnades comme en 1961, sous ce cher Papon ? Mais modernisées : avec flashballs et Tasers, ces nouvelles armes qui envoient des décharges électriques de 50 000 volts (167 morts recensés aux Etats-Unis et au Canada depuis 1999 - on n'a entendu qu'Olivier Besancenot s'indigner de leur usage en France). Un Sarkoland tel qu'on le cauchemarde pourrait vite être déchiré par des affrontements insurrectionnels, bien au-delà du cercle des casseurs et des voyous. Certains n'attendent que ça, les "hommes forts", les nazis en herbe. Sait-on les manipulations que peuvent fomenter des groupuscules d'extrême droite, dans une dérive vers la stratégie de la tension chère aux "années de plomb" en Italie ? Ne sont-ce pas là les germes de la guerre civile ?


Sans danger ?

Certains continuent de nous faire croire à la nécessité de l'énergie nucléaire... sans parler de ceux qui le proclament sans danger.

Cet article trouvé ici leur ouvrira-t-il les yeux ?

L’affaire gêne, bouscule la confiance dans les notables et les institutions, dépasserait ce qu’une simple association (Cedra) a mis à jour ; et puisque les "responsables" se terrent, nous publions ci-dessous un témoignage local sidérant...
Et si celui-ci vous révolte, faites circuler cette info à tout va, la force de l’opinion publique étant ce qui reste de plus efficace...

Les faits en 40 lignes

Les faits en 40 lignes

Remis à jour le 29-07-2007

C’est l’histoire incroyable d’un champenois, Michel GUERITTE, qui, inquiet du trop grand nombre de malformations congénitales, de pathologies de la thyroïde, de cancers de toute sorte, dans sa propre famille, et dans son village, Ville-sur-Terre, dans l’Aube, commence une enquête sur un éventuel rapport de cette situation sanitaire anormale avec les effets du fameux nuage de Tchernobyl.

En novembre 2006, au moment même où il s’apprête à commencer le montage d’un film, judicieusement titré : Tchernovil-sur-Terre, explicitant le rôle de l’iode 131, des cesium 134 et 137, dans cette partie de la Champagne, il apprend qu’un site nucléaire, situé à 8000 m de sa maison natale, le CSA de Soulaines, (Centre de Stockage de l’Aube), rejette dans l’atmosphère des gaz radioactifs. Activité cachée aux riverains et aux élus, depuis 14 années !

Effectivement, avant d’être enfouis dans des alvéoles en béton , les fûts de déchets radioactifs sont écrasés par une énorme presse , pour économiser du volume. Le volume total du stockage étant limité à 1 million de m3 !

Les galettes sont alors reconditionnées dans des fûts neufs.

Dans un atelier confiné, malgré une ventilation nucléaire et des filtrages soit disant appropriés, des effluents gazeux radioactifs sortent par une cheminée de 17 m, et se répandent dans l’atmosphère.

Rappelons que l’ANDRA Soulaines est autorisée par l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) à rejeter environ 50 Giga Becquerels par an. Le 25 janvier 2007, la preuve est établie, que les villages sous les vents dominants, donc à l’est de l’Aube, et à l’ouest de la Haute-Marne, sont gravement contaminés par les radionucléides issus de la cheminée.

Exemples : 5 fois plus de cancers de la thyroïde, (cinq fois), dans 11 villages haut-marnais, par comparaison avec les chiffres du registre des cancers Marne-Ardenne, chiffres enfin communiqués par Madame Claire Schvartz de l’Institut Jean GODINOT à REIMS.

Un courrier a été adressé au 113 médecins de la couronne autour du CSA, leur demendant de recenser le nombre de cancers de la thyroïde dans leur clientèle. Les premières réponses sont inquiétantes

550 malades de la thyroïde à Bar-sur-Aube,

- Une pharmacienne déclare : « Les ventes de Lévothyrox sont exponentielles ».

- Un médecin confie : « En ce moment je diagnostique deux nouveaux cas de thyroïdie par jour dans mon cabinet »

- Un autre : « Il y en a 100 fois plus qu’avant »

Des quantités de cancers du pancréas, du foie, du colon, de la prostate, de la vessie, du sein…

Sans oublier les Alzheimer, les apparentés Alzheimer et les Parkinson, et les traitements de la stérilité…

Bref des milliers de vies brisées…

Les vétérinaires et les pharmaciens ont remarqué que même les chiens sont malades de la thyroïde !

Michel GUERITTE entreprend alors de dénoncer l’affaire. Il crée une association : La Q.V. (Qualité de Vie à Ville-sur-Terre et ses environs)

Il essaie d’utiliser la presse locale, mais en vain. Le journal L’Est Eclair, « acheté » tout comme les élus, par l’ANDRA, fera tout pour étouffer l’affaire et nier l’évidence.

Pour obtenir un temps de parole, Michel GUERITTE s’est même présenté aux législatives de juin 2007. Mais en vain : il n’obtiendra pas une ligne dans l’Est-Eclair, ni une seconde sur France3.

Invité à la réunion de la CLI du 26 juin 2007, il est finalement « interdit d’exposé ».

Par ailleurs, le Directeur de la DDASS de l’Aube, qui devait donner des informations sur l’éventualité d’une enquête épidémiologique, s’est fait représenter par le Sous-Préfet. La lecture d’une lettre de ce directeur nous a appris les difficultés d’une telle enquête, pour diverses raisons alibis, notamment parce que la population n’est pas assez importante autour de Soulaines !

Difficile de lutter contre le lobby nucléaire.

Vous trouverez toute information complémentaire sur le site : villesurterre.com

Vous comprendrez le rôle du cumul des faibles doses.

Vous constaterez que les centrales nucléaires ne sont pas aussi propres qu’on voudrait vous le faire croire, puisqu’elles aussi ont des autorisations de rejets radioactifs.

Vous apprendrez qu’une enquête épidémiologique vient d’être lancée autour du Tricastin. Vous apprendrez comment un petit groupe d’irréductibles manifeste à Genève pour que l’OMS ne subisse plus la loi de l’AIEA…

La Q.V. souhaite qu’au nom du principe de précaution le compactage et tout process générateur d'effluents radioactifs soient stoppés au plus vite.

La Q.V.a entamé des démarches pour que les victimes puissent porter plainte contre X.

Plus de détails sur http://www.villesurterre.com.

30 mars 2007

Petits meutres entre amis ?

Trouvé sur http://hebdo.nouvelobs.com/p2212/articles/a337804.html. Une chronique de la France qui souffre, qui se lève tôt et qui paie pour les fraudeurs du métro ?

Enigme à Neuilly-sur-Seine

Les liaisons dangereuses de Sarkozy

Enterrée, l’affaire de l’appartement du candidat de l’UMP ? Ou seulement étouffée, le temps d’une campagne électorale ? Olivier Toscer revient sur ce dossier troublant, où l’on découvre une promotrice octogénaire murée dans le silence, un mort tombé d’un toit et quelques combines douteuses

Elle n'a opposé grande résistance. A 85 ans, Denise Lasserre, l'ancienne légende des belles années de l'immobilier à Neuilly, n'a plus aujourd'hui la force de se battre. L'émissaire de Nicolas Sarkozy a facilement obtenu ce qu'il était venu chercher, jusque chez la vieille dame. Arrivé en voiture officielle et reparti avec le certificat de bonne conduite qu'il cherchait pour son patron : un communiqué public de Denise Lasserre assurant avoir vendu un appartement au candidat UMP à l'Elysée sans la moindre remise sur le prix, ni largesses sur les travaux. Un témoignage censé démentir les informations avancées avec force détails par « le Canard enchaîné » du 28 février.
Depuis, Denise Lasserre, ex-dirigeante de la plus prestigieuse entreprise immobilière de Neuilly dans les années 1990, s'est recluse chez elle. Barricadée derrière sa porte blindée, entourée des souvenirs de sa splendeur passée. Celle d'une petite architecte juive roumaine, diplômée de l'université Ion-Mincu de Bucarest, arrivée en France en 1967. Elle a construit son empire immobilier à la force du poignet. Une réussite exceptionnelle, accomplie à l'ombre de la riche mairie de Neuilly et de son maire, Nicolas Sarkozy.

Il y a encore quelques années, Denise Lasserre possédait l'un des plus beaux carnets d'adresses de la place. On y voyait des artistes cotés comme le sculpteur Arman, des people comme Jacques Martin, l'ex-mari de Cécilia, des hommes de presse comme Yves de Chaisemartin, alors patron du « Figaro ». Mais également du monde politique. Un éventail éclectique de personnalités de droite : de Jean-Pierre Denis, ex-secrétaire général de l'Elysée, à Martine Lehideux, membre de la hiérarchie du Front national. Denise, membre du Rotary Club, fraie aussi avec Didier Schuller, personnage clé de l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine, l'un des scandales politico-financiers les plus retentissants des années 1990. La promotrice venue des bords du Danube fréquente la compagne de l'époque de Schuller, Christine Delaval. Denise est au coeur du pouvoir dans les Hauts-de-Seine. Elle peut joindre, à tout moment, Nicolas et Cécilia sur leurs portables et entretient même des relations amicales avec Andrée, la mère du premier magistrat de la ville.
Avec une quarantaine de vendeurs, le cabinet Lasserre roule sur l'or. «Le groupe travaillait beaucoup sur Neuilly, assure Jacques Havard-Duclos, le directeur des services techniques de la mairie. Lasserre était une référence dans le secteur des immeubles de standing.» Une bonne trentaine d'immeubles haut de gamme portent la marque de la reine Denise.
A ses côtés, elle peut compter sur son fils, Michel. Ce dernier est très proche de Nicolas Sarkozy. «Ils étaient de la même génération et partageaient la même passion pour les cigares», se souvient un excellent connaisseur de la mairie de Neuilly. Les deux hommes passent beaucoup de temps ensemble. Ils sont souvent rejoints par François Fillon, l'actuel conseiller politique du candidat UMP à l'Elysée. Michel Lasserre, le VRP de luxe du cabinet, soigne son carnet d'adresses. L'homme est généreux, par exemple avec « Neuilly Journal indépendant », l'organe officieux de la mairie, dirigé en 1988 par Cécilia Martin, future Mme Sarkozy. Les pleines pages de pub achetées par le groupe Lasserre sont publiées aux meilleurs emplacements. Pendant plusieurs années, les encarts groupe Lasserre sont même annoncés dans le sommaire du journal. Le promoteur paie rubis sur l'ongle. Un parrainage actif et constant. C'est l'époque où Nicolas Sarkozy lance son grand projet d'aménagement de l'île de la Jatte en village pour la jet-set. Là, le groupe Lasserre achète 3 900 mètres carrés d'espace constructible pour y édifier le complexe Victoria XXI, un ensemble de trois immeubles de grand standing, la future résidence privée du candidat UMP à l'Elysée. Cette opération fait partie des grands travaux du maire. Elle se révèle un vrai gâchis financier pour la ville. Au départ, la mairie compte empocher 2,4 millions d'euros de bénéfices sur l'opération. A l'arrivée, elle perd 14 millions d'euros. Dans l'affaire, elle fait aussi preuve d'une grande générosité en faveur de la SEM 92, l'aménageur du projet, en lui accordant 5,7 millions d'euros de prêt sans intérêts. Sans ce prêt «douteux», selon la chambre régionale des comptes, le projet de l'île de la Jatte s'écroulait. Et entraînait les Lasserre dans sa chute. Nicolas Sarkozy fait alors figure de sauveur.
Le fils, Michel Lasserre, n'est pas un ingrat. Il sait être reconnaissant. Au début des années 1990, son ami Nicolas ambitionne de construire une nouvelle maison de retraite et une crèche rue Soyer. Michel Lasserre se lance dans cette opération à haut risque financier. Il rachète le permis de construire à la mairie de Neuilly le 20 mai 1994. Il est alors persuadé qu'il sera exonéré de la lourde taxe liée au dépassement du PLD, plafond légal de densité. En effet, quand un constructeur dépasse la limite de surface autorisée au départ, il doit payer un supplément. Michel Lasserre espère y échapper. Il se trompe lourdement. Il apprend qu'il doit au fisc la somme de 5,49 millions d'euros. Il croit encore que le maire de Neuilly va le sauver. Il refuse de payer. «Sarkozy, qui était alors le tout-puissant ministre du Budget d'Edouard Balladur, assure un proche du promoteur, conseille aux Lasserre de contester ces impôts devant les tribunaux en leur assurant qu'il les soutiendrait de Bercy.» Information démentie par la mairie. Mais confirmée par le promoteur.

Cette réclamation fiscale tombe très mal pour les Lasserre. La crise immobilière les atteint de plein fouet : ils ont acheté des terrains à des prix exorbitants et peinent à vendre leurs immeubles. «Il aurait fallu déposer le bilan comme les autres promoteurs en plantant les banques», explique un ancien collaborateur du groupe. Mais, chez les Lasserre, ça ne se fait pas. Les petits immigrés roumains s'entêtent. «On va se refaire», décrète la patriarche. Denise la battante préfère la fuite en avant. Elle jongle avec les projets et la trésorerie. Elle croit sortir victorieuse du procès engagé contre le fisc au tribunal administratif de Paris. Elle se trompe : l'affaire liée à la construction de ce complexe immobilier de la rue Soyer devient son chemin de croix. Une malédiction ?
Le 6 juin 1996, Michel Lasserre, en visite sur le chantier de la rue Soyer, tombe du toit et meurt sur le coup. La police enquête durant deux ans avant de conclure à un accident. «Les ouvriers avaient installé une barrière de sécurité sur le toit, se souvient un ancien collaborateur du groupe. Mais, le jour où Michel est tombé, la barrière avait disparu.» Aujourd'hui, malgré l'absence de preuves, la mère n'en démord pas : son fils a été assassiné. A l'époque, Nicolas Sarkozy penche plutôt pour la thèse du suicide. Il s'en ouvre à ses proches : «Ses affaires allaient tellement mal et il doit une somme astronomique en PLD...» Le maire de Neuilly n'ignore rien des difficultés financières des Lasserre, étranglés par les banques. Ni des difficultés de gestion qui ont suivi le décès du fils. Nicolas Sarkozy vit alors rue Pierre-Charron, dans le 8e arrondissement de Paris, dans la même rue que son mentor d'alors, Edouard Balladur. Il cherche à revenir à Neuilly. Coïncidence, la somptueuse résidence Victoria XXI sur l'île de la Jatte, face à la Seine, est pratiquement prête. Une future adresse de prestige : l'acteur Jean Reno vient juste d'y acheter un grand appartement. Une bonne affaire en vue : Denise Lasserre est aux abois. Le projet Victoria est un gouffre et perd 19,5 millions de francs de l'époque. Elle doit vendre vite pour se renflouer.
Nicolas et Cécilia font leur première visite au printemps 1997. L'histoire est maintenant connue. Ils exigent et obtiennent l'appartement à un prix défiant toute concurrence, tout en faisant prendre en charge des travaux pharaoniques d'aménagement par le cabinet Lasserre. Denise est au plus bas. Il y a ce maudit procès pour le complexe de la rue Soyer qui n'en finit pas. Les tribunaux lui donnent tort, les uns après les autres. Denise a le sentiment que Nicolas Sarkozy l'a définitivement abandonnée. Pour elle, il aurait pu faire un geste en payant une partie de la taxe « assassine ». Il n'a pas bougé. Fin 2004, la promotrice perd définitivement en Conseil d'Etat. C'en est fini de la grande bâtisseuse. Celle qui pesait au temps de sa splendeur 800 millions de francs est désormais sur la paille. Elle ne peut plus payer ses équipes. Refuse de les licencier, ferraille au tribunal des prud'hommes. Les huissiers sont à sa porte. Quand ils pénètrent dans son grand appartement de l'avenue Charles-de-Gaulle, l'artère principale de Neuilly, ils emportent tout. Leur butin : 500 000 euros de tableaux de maître, 150 000 euros de tapis précieux et de tapisseries, de l'argenterie, des fourrures, des bijoux. Des biens de valeur estimés par l'assureur à 860 000 euros. La ruine... et la calomnie. Tout Neuilly est aujourd'hui persuadé, sans la moindre preuve, que la tsarine de la pierre, frappée par le malheur, est à l'origine des révélations sur l'appartement de Sarkozy. A 85 ans, Denise Lasserre, plus seule que jamais, refuse de s'exprimer. Elle préfère s'enfermer avec ses lourds secrets.

Olivier Toscer, Léna Mauger
Le Nouvel Observateur

Drapeau

Mon drapeau, ce pourrait être celui-ci :
Drapeau national du royaume de France
adopté officiellement le 4 octobre 1789, puis drapeau de la République française, jusqu'au 15 février 1794. L'ordonnancement des couleurs n'étant pas précisé, on vit de nombreuses variantes. C'est à la demande de la Marine nationale (qui avait adopté des bandes verticales en 1790 - voir plus haut), en 1794, qu'on le précisa afin d'obtenir un pavillon clairement identifiable en mer. Ce fut le drapeau tricolore bleu-blanc-rouge à bandes verticales que nous connaissons aujourd'hui qui fut alors choisi (Il faudra néanmoins attendre 1812 pour que l'armée de Terre en adopte la disposition).
Source : http://perso.orange.fr/pierre.gay/PagesFra/HisMetro
ou celui-là :
Pavillon de beaupré de la Marine royale
du 24 octobre 1790 au 21 septembre 1792,
puis pavillon de beaupré de la Marine nationale
du 22 septembre 1792 au 20 mai 1794.
(Même source).
mais pas celui-là :


Devinez pourquoi ?

29 mars 2007

Mitterrand 2007

C'est un blog dont je vous recommande la lecture. La thématique : que dirait François Mitterrand s'il pouvait commenter l'actualité de la campagne électorale. Excellent, et pour vous mettre l'eau à la bouche, un extrait :

Droite et information. Nation, Sarkozy et mariage

Les maîtres de la droite, les maîtres de l’argent ne changent guère leurs méthodes, d’une élection à l’autre. Affoler, inquiéter un peuple français, qu’ils supposent frileux, replié sur lui-même, presque veule, et pour lequel ils n’ont finalement que peu de considération, reste leur objectif privilégié dès qu’ils sentent que la victoire, qu’ils considèrent par principe acquise dans toute élection, leur échappe. Vous allez voir, les incidents comme celui de la gare du Nord vont se multiplier. Sous couvert de devoir, il va être demandé à certaines forces de police d’en rajouter, en souhaitant sans doute qu’il se passe quelque chose. Et comme toujours, la droite comptera sur ses amis au sein des medias pour amplifier la peur, la vivifier… J’ai déjà assisté de loin à ce petit jeu, en 2002, et je pressens que la même pièce s’apprête à se jouer. M.Namias est toujours là, à TF1, prêt à rendre service, en échange d’une fonction honorifique pour son épouse, ou d’une décoration… Qu’il en profite bien, car il se murmure que Sarkozy pense qu’il a fait son temps, et il aurait demandé à son ami, Martin Bouygues, un rajeunissement à la tête de l’information de la chaîne privée. Quant à M.Mazerolle, sa capacité de nuisance est aujourd’hui limitée, et il faut s’en réjouir. Je suis chaque fois stupéfait quand je pense que Michelle Cotta, patronne d’antenne 2 à l’époque, et pour laquelle j’ai une certaine estime, serait allée défendre en 2001, à Matignon, dans le bureau du directeur de cabinet de Jospin, Olivier Shrameck, la nomination de ce Mazerolle à la tête de la rédaction d’Antenne 2. Belle idée, en effet, que de laisser s’installer à la tête de l’information de la plus grande chaîne publique, un homme de droite qui, dit-on, tirait les larmes des femmes journalistes sous ses ordres à Radio Luxembourg, en leur parlant comme un sous-officier de la Légion étrangère. [...]

Nicolas Sarkozy, et, pour être exact, M.Henri Guaino, l’homme qui lui écrit ses discours, ont décidé de s’approprier ces temps derniers la Nation. Ils vont même, chacun le sait, jusqu’à citer Jaurès. Pourquoi pas ? Il n’est jamais trop tard pour apprendre, encore faut-il comprendre.

La Nation, c’est une assemblée d’individus égaux en droit qui décide souverainement de son sort en s’en remettant au respect aux Droits de l’Homme et du Citoyen. La Nation offre les même droits à tous, libre à chacun d’en faire ce qu’il veut dans le respect des droits de l’autre. La Nation n’est donc pas un assemblage de communautés, de corporatismes, de clientèles à qui l’Etat octroie des droits à raison de leur particularisme tout en déniant ces mêmes droits à autrui. La Nation ne divise pas, elle rassemble. Sans exception. C’est dans ce sens qu’il faut entendre Jaurès lorsqu’il disait que la Nation, « c’est le dernier bien des pauvres ». La Nation offre, même au plus démuni de ses membres, les mêmes droits qu’au plus fortuné, mais elle ne lui accordera pas de droits particuliers à raison de sa pauvreté, ou de ses croyances, ou de ses opinions politiques, ou de ses mœurs, ou de sa religion… Et si la puissance publique intervient en ces domaines, ce sera pour rétablir l’égalité des droits qui serait, pour une raison ou pour une autre, menacée de disparaître entre membres de la Nation, situation qui mettrait en péril la Nation elle-même. Rétablir un ordre juste, en somme. Relisez ce que j’ai dit sur ces questions lors du tricentenaire de la révocation de l’édit de Nantes en 1985. Dans l’une des premières manifestations de l’esprit national, en 1598, Henri IV avait finalement accordé la liberté de religion. Il avait compris que faute d’égalité religieuse entre tous, les désordres et les guerres continueraient. Il appartenait à l’Etat de faire triompher ce qui n’était pas de l’ordre de la religion, de la foi, de la conscience individuelle, où l’Etat n’a que faire. Mais de l’ordre de la politique, dès lors que ce qui était en danger, c’était la Nation.

Je le déplore pour lui, mais c’est le contraire de ce que professe M.Guaino par la bouche de M.Sarkozy. Ce qu’ils appellent Nation, c’est l’opposition des uns aux autres, c’est la division des uns et des autres, qui mène inévitablement à l’oppression des uns par les autres.

Au risque de surprendre, j’estime qu’il en est aujourd’hui de même pour la question du mariage, et de la famille. Contrairement à ce que dit M.Sarkozy-Guaino, l’Etat n’a pas à se mêler de la vie privée et à définir ce que doit être une famille. Pas plus qu’il n’a à estimer, comme le candidat de l’UMP l’a fait récemment, que les homosexuels ne peuvent assurer « la sécurité » d’un enfant dont ils auraient la charge. Au nom de quoi peut-il en juger ? Au contraire, l’Etat, la Nation doivent aujourd’hui accorder à tous le même droit au mariage et à la famille. Sans distinction. Ségolène Royal l’a bien compris. A sa place, j’aurais adopté une position identique. Nos conceptions personnelles relatives aux moeurs n'ont rien à faire dans le débat public. Elles n'y ont pas place. Cela n'est pas le rôle d'un élu de la Nation. Son rôle, c'est de mettre en accord notre droit civil avec son époque. Souvenez-vous, en 1981, c’est le gouvernement de Pierre Mauroy qui a dépénalisé les relations entre personnes de même sexe de plus de seize ans. La Droite a hurlé. Et alors ? Elle hurlera si le droit au mariage et à la famille est ouvert aux personnes de même sexe. Et alors ? Il faudra supporter les jérémiades de Mme Boutin et les plaisanteries grasses de M.Dutreil ? Et alors ?

C’est ainsi que pour ma part, j’entends affirmer la puissance unificatrice de la Nation au service de tous ceux qui en sont membres. Oui, la Nation unit et ne divise pas, la Nation rassemble et n’oppose pas, la Nation réconcilie et n’oppresse pas. Et oui, j’irai partout le répétant sans cesse, oui, la Nation, c’est l’ordre juste !

Ou encore :
Pour finir, je félicite le directeur du Point pour la photo de une qui orne la couverture de son journal cette semaine. Il s'agit d'un portrait de Ségolène Royal choisi avec soin, on le devine aisément. Moi aussi en mon temps, j’ai eu droit à ces amabilités photographiques de la part de la presse aux ordres. Moi aussi, je me suis retrouvé, plus souvent qu’à mon tour, à la une de magazines, l’air défait, la mine hâve, le regard hagard et l’air tellement absent que je finissais moi-même par me demander si le cliché en question n’avait pas été pris à mon insu, à la fin d’une garde à vue de quatre jours. Soumise à un traitement identique, Ségolène Royal a, malgré tout, un petit avantage sur moi, et qui la préserve du pire. Ils ne pourront jamais la photographier mal rasée.

28 mars 2007

Que fait la police ?

Elle "casse" les magasins à la Gare du Nord ? À moins que ce ne soient quelques sympathisants de M. Ar Penn ?

Je trouve bien étrange qu'un simple incident de contrôle de ticket ait provoqué un pillage en règle, par des casseurs décidément très bien informés.

Évidemment l'enquête, s'il y en a une, sera bouclée après le 22 avril...

Comment s'appelle le ministre de l'Intérieur, déjà ? Celui qui vient d'abandonner son poste, après avoir probablement organisé son élection à la présidence de la République ? (Si ne n'ai pas publié la liste de ses parrainages, c'est qu'il y en a 500 tirés au sort parmi des milliers, je ne voulais pas faire de discrimination)

Ah, quand même, entrevu dans Le Parisien libéré (de quoi ? de la recherche de la vérité ?) d'un voyageur du RER ce matin : "le contrôle d'un jeune dégénère"...
Le passager en question avait 33 ans, jusqu'à quel âge est-on "jeune" et donc "suspect" ?

26 mars 2007

La lance de la destinée

J'avoue l'avoir lu dans la journée, profitant de 3 trajets en RER au lieu de 2... Ça se lit vite, le style est enlevé. En recherchant une image du livre, j'ai appris qu'une série télé avait été tournée et devait être diffusée sur M6. Peut-être même que je l'ai ratée...

Les comparaisons du roman avec le Da Vinci Code sont relativement peu flatteuses. Le roman est bien écrit, l'intrigue tient la route, on évite le travail de plagiare à la Dan Brown... Reste à savoir si l'adaptation filmée sera aussi poussive que celle du DVC, ou fera preuve d'un peu plus d'audace et de rythme.

L'histoire ? On retrouve la lance qui a servi à s'assurer que le Christ était bien mort. Dessus, des gouttes de sang conservées remettent de récupérer son ADN et d'envisager un clone. La terre entière (enfin, un milliardaire autrichien et... les services secrets du Vatican) se la disputent...

25 mars 2007

Candidat, comme L. P...

Bon, je retire ce que j’ai dit, José Bové n’est pas menteur comme Le Pen, il est juste candidat comme Le Pen.

Ont signé pour José Bové :

Serge CUCCHI, maire de SAINT-MARTIN-CURTON (47) ; Dominique EKEL, maire de VALLERARGUES (30) ; Maurice CONSTANS, maire de TOURVES (83) ; Henri STOLL, conseiller général de KAYSERSBERG (68) ; Bernard PRIEUR, maire de FRECHENDETS (65) ; Francis KOCK, maire de BRANCOURT-EN-LAONNOIS (02) ; Alain DESMAREST, conseiller général de LE-KREMLIN-BICETRE (94) ; Pascal WALDSCHMIDT, maire de BEAUMONT (07) ; Fabrice MILLEREAU, maire de BEAUMONT-SUR-OISE (95) ; André BARGUES, maire de MARMINIAC (46) ; Roland MENARD, maire de MONOBLET (30) ; Régis ROSSET, maire de LE PONTET (73) ; Anne-Marie FRANC, maire de VAXAINVILLE (54) ; Alain MONCELON, maire de CABRERETS (46) ; Maurice FORTIN, maire de LA PUYE (86) ; Pierre DUPERIER, maire de JARSY (73) ; Christian ROCHETTE, maire de BROUZET-LES-QUISSAC (30) ; Francine BAVAY, conseiller régional (92) ; Pierrette TOMASI, maire de ROGLIANO (2B) ; Henri DESBOS, maire de NOZIERES (07) ; Jacques TAURINYA, maire de BAILLESTAVY (66) ; Patrick JARRY, maire de NANTERRE (92) ; Serge BALLAND, maire de LOUBIGNE (79) ; Guilhem DARDE, maire d'OCTON (34) ; Roland LAROQUE, maire de FONTAINE-LES-CLERVAL (25) ; Daniel BREUILLER, conseiller général d'ARCUEIL (94) ; Marie-Jeanne PASQUALINI, maire de GAVIGNANO (2B) ; Philippe HACKER, maire délégué de la commune associée d'APREMONT-LA-FORET (55) ; Denis SCHITZ, maire de TRESSANGE (57) ; Jean-Paul AUFFRAY, maire de GOMENE (22) ; Patrice MERIGOT, maire de GEZ-EZ-ANGLES (65) ; Pierre CLAUDE, maire de BEGNECOURT (88) ; Dominique MASSET, maire de MONTAGAGNE (09) ; Jean-David ROOCKX, maire de ROUSSAYROLLES (81) ; Patrick WAY, maire de NOUVELLE-EGLISE (62) ; Georges ROLLAND, maire de SAINT-DIDIER-SUR-ROCHEFORT (42) ; Guy BENOIT, maire de LES VIGNES (48) ; Michel CANNAZZARO, maire de FOULENAY (39) ; Jean-Christophe EMO, maire de VILLERS-ECALLES (76) ; Jean-Claude MEUNIER, maire d'OZENAY (71) ; Gilbert PIGREE, maire de LE BO (14) ; René ARNAL, maire de VEYREAU (12) ; Tarek BEN HIBA, conseiller régional (91) ; André CAMPAGNE, maire de LA FARE-LES-OLIVIERS (13) ; Jean-Pierre TONNIN, maire de CROUZET-MIGETTE (25) ; Alain VERGER, maire de VILLECOMTE (21) ; Yves JEAN, maire de QUEAUX (86) ; Philippe SOUVERAIN, maire de MACONGE (21) ; Alain DALLONGEVILLE, maire de LA BEZOLE (11) ; Ary BROUSSILLON, maire de PETIT-BOURG (971) ; Gérard BRETEAUX, conseiller régional (28) ; Patricia JUGAN, conseiller territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon (975) ; Jean Paul RAYNAL, conseiller général de SAINT-ANTONIN-NOBLE-VAL (82) ; Bernard LEPEU, membre du congrès de la Nouvelle-Calédonie (988) ; Alain SURHOMME, maire d'ESCLAINVILLERS (80) ; Daniel BOYER, maire d'AIGALIERS (30) ; François LIEB, maire de NEBIAN (34) ; Denis SAUZE, maire de MONESTIER (07) ; Gilles MAISTRE, maire d'ENTREMONT (74) ; Michel PASCAL, maire de LAFARRE (43) ; Noëlle MORALES, maire de LE PORT (09) ; Jean-Claude COSTE, maire de BREN (26) ; Patrick GEREMIA, maire de SAINT-GERMAIN-SUR-MORIN (77) ; Stéphane GOURIER, maire de SEGRY (36) ; Serge VRAY, conseiller général de SAINT-JEAN-SOLEYMIEUX (42) ; Christophe GAGNEPAIN, maire de GACOGNE (58) ; Basile CITRE, maire de MARE (988) ; Pierre SOUIN, maire de MARCQ (78) ; François ODELAIN, maire de LIEUCOURT (70) ; Yves HUEZ, maire d'APPY (09) ; Sylvère COCHONNEAU, maire de MEUX (17) ; Evelyne FAURE, maire de CLARET (04) ; Bruno DIANO, maire de CREPAND (21) ; Philippe BEDEL, maire de BAX (31) ; Gilles ANDRIOT, maire de GREUX (88) ; Freddy DEFOSSEZ, maire de VILLERS-EN-CAUCHIES (59) ; Jean-Paul DULERY, maire de BEZOUOTTE (21) ; Jean-François BOYER, maire de FLAVIGNAC (87) ; Jean-Claude BOSCHER, maire de RAIDS (50) ; Louis THOMAS, maire de CHARCE-SAINT-ELLIER-SUR-AUBANCE (49) ; Lucien BOEM, conseiller général de SAINT-JEAN-DE-DAYE (50) ; Jaïm MYARA, conseiller régional (10) ; Jean-Pierre PIELA, maire de BREITENBACH (67) ; Marie-Paule ABRISKA, conseiller régional (974) ; Romain SIRY, maire de PFAFFENHEIM (68) ; Gérard GAUDIN, conseiller général de CHATELUS-MALVALEIX (23) ; Michel BOURGAIN, maire de L'ILE-SAINT-DENIS (93) ; José MERCIER, maire de BOVEL (35) ; Jacques WEIGEL, maire de SALMBACH (67) ; Michel ANTHERIEU, maire de SAINT-JEAN-DU-GARD (30) ; Jacques RANOUX, maire de MONTREM (24) ; Jean-Claude SOURIGUERE, maire de SAINT-MARTIN (32) ; Jacques ESTEVE, maire de LE POËT-EN-PERCIP (26) ; Vincent MUNIN, maire de TREMARGAT (22) ; François TIBERI, conseiller général de PRUNELLI-DI-FIUMORBO (2B) ; Peter SIMONS, maire de GENTIOUX-PIGEROLLES (23) ; Dominique RABOUILLE, maire de LA VALLEE-AU-BLE (02) ; Jean-Baptiste VALLAS, maire de BELMONT-DE-LA-LOIRE (42) ; Henri JACOT, conseiller régional (69) ; Jean-Jacques BONY, maire de REGNEVELLE (88) ; Christiane LONJON, maire de TAILHAC (43) ; Jean-Claude CATELAN, maire de LA CHAPELLE-EN-VALGAUDEMAR (05) ; Christine GONNU, maire de BANEINS (01) ; Georges CASTIEL, maire d'ARDIN (79) ; Raymond VAYSSETTES, maire d'ARVIEU (12) ; Clémentine AUTAIN, conseiller de Paris (75) ; Philippe LECLERCQ, conseiller régional (54) ; Max THOMAS, maire de NONETTE (63) ; Françoise VERCHERE, maire de BOUGUENAIS (44) ; Jean-Louis MODERAT D'OTEMAR, maire de VENTEROL (26) ; Jean-François SOMMIER, maire de THESEE (41) ; Pierre POINTET, maire de CHANDON (42) ; Philippe FOURMET, maire de RECICOURT (55) ; Louis CHAUMONTET, maire de CHESSENAZ (74) ; René MOREL, maire de VAINS (50) ; René FANGET, maire de SAINT-CHEF (38) ; Daniel LAVOISIER, maire d'ACHIET-LE-PETIT (62) ; Rémi VIENNET, maire d'ABERGEMENT-LES-THESY (39) ; Nicette AUBERT, conseiller régional (84) ; François DULIBINE, maire de GUEBLING (57) ; Joseph TARBY, maire de SECENANS (70) ; Josiane FAGGION, maire de PALLANNE (32) ; Roland LEPUISSANT, maire de MARCHESIEUX (50) ; Alain BELVISO, président de la communauté d'agglomération du PAYS D'AUBAGNE ET DE L'ETOILE (13) ; Andrée MUNCHENBACH, conseiller général de SCHILTIGHEIM (67) ; Marc COLIN, maire d'AUDUN-LE-ROMAN (54) ; Daniel DUFAU, maire de BELUS (40) ; Jean-Luc GARRIGUE, maire de MONTNER (66) ; Huguette DAVID, maire de MARSOULAS (31) ; Yves GUEYDON, conseiller régional (63) ; Jean-Marie HUBERT, conseiller général d'ANSE-BERTRAND (971) ; Jacques DESSAIGNE, maire de LE FLEIX (24) ; Isabelle GUIROUS-MORIN, conseiller de Paris (75) ; Gérard KNAP, maire d'APCHAT (63) ; Charles MANEIRO, maire de MONTARNAUD (34) ; Jean-Claude ROQUIER, maire de SAUSSEUZEMARE-EN-CAUX (76) ; René HANOT, maire de CHATELRAOULD-SAINT-LOUVENT (51) ; Joël DAVAL, maire de BREUCHOTTE (70) ; Jean-Luc FRAIGNEAU, maire de VINAX (17) ; Pierre Nonce LANFRANCHI, maire de GUITERA-LES-BAINS (2A) ; Christian NIFOSI, maire de VILLELONGUE-DELS-MONTS (66) ; Tony SALVAGGIO, maire de PONTCARRE (77) ; Daniel FONTAINE, maire d'AUBAGNE (13) ; Sylvain POTHIER, maire de PERONVILLE (28) ; René GUILLAUME, maire de HURE (33) ; Raymond GERET, maire d'AUQUAINVILLE (14) ; François ASENSI, maire de TREMBLAY-EN-FRANCE (93) ; Christine SANDEL, conseiller régional (83) ; Gérard PUCHOIS, maire de HAM-EN-ARTOIS (62) ; Jacky RICHER, maire de POUY-SUR-VANNES (10) ; Evelyne XAVIER, maire de PEYREMALE (30) ; Joseph ROSSIGNOL, maire de LIMEIL-BREVANNES (94) ; François CAILLE, maire de DONZACQ (40) ; Bernard PAYOT, maire de DENEZIERES (39) ; Franck DETCHEVERRY, conseiller général de (975) ; Michel KUFFLER, maire de HERBITZHEIM (67) ; Alain CYR, maire de MARCILLY-EN-BEAUCE (41) ; Alain ROUYER, maire délégué de la commune associée de SAINT-SAVINIEN (17) ; François GOULET, maire de SAINT-AGNAN-SUR-ERRE (61) ; Joseph LAMY, maire de CORNOT (70) ; Jean-Michel CAMOU, maire d'OREGUE (64) ; René BALME, maire de GRIGNY (69) ; Pierre BOISSET, maire de MOREY-SAINT-DENIS (21) ; Camille LASSALLE, maire de SAINT-GEORGES-D'ESPERANCHE (38) ; Christophe CAVARD, conseiller général de SAINT-CHAPTES (30) ; Claude HERNANDEZ, maire de CASTELMORON-D'ALBRET (33) ; Olivier BETOIN, maire de MOSSET (66) ; Christian METAIRIE, président de la communauté d'agglomération VAL DE BIEVRE (94) ; Hervé LEVEQUE, maire de RUFFIEU (01) ; Christian VERNAY, maire de COUBON (43) ; Bernard DELPORTE, maire de CERISY (80) ; Ernest GEREEC, maire de PLOUNEOUR-MENEZ (29) ; Pierre AUBRIL, maire de RAVENOVILLE (50) ; Lucien SCHMITZER, maire de SAINT-SULPICE-DE-RUFFEC (16) ; Jean-Claude MOUROUX, maire de LA LOYERE (71) ; Aimé DEROUSSI, maire de COMPEYRE (12) ; Marie-Thérèse SOURDIN, maire de SAINT-GEORGES-DE-LIVOYE (50) ; Charles LABROUSSE, maire de SAINT-PANTALY-D'EXCIDEUIL (24) ; Claude SEGONNE, maire de SAINT-AMBREUIL (71) ; Miguel GARCIA DE LA TORRE, maire de CLERMONT-SUR-LAUQUET (11) ; Pascal CAUCHOIS, maire de SAINT-ANTOINE-D'AUBEROCHE (24) ; Bernard MAGNE, maire de LELIN-LAPUJOLLE (32) ; Christian SOMMER, maire de BUVILLY (39) ; Christophe CAPDECOMME, maire de SAINT-CHRISTAUD (32) ; Philippe PIQUET, président de la communauté de communes de BRIANCE COMBADE (87) ; Gérard BLEINC, maire de ROUGIERS (83) ; Paul DUMOUSSEAU, maire de LA ROQUE-SAINTE-MARGUERITE (12) ; François HESS, maire de SAINT-OUEN-LES-VIGNES (37) ; Antoine SEGRETAIN, maire de MONTCLUS (05) ; Bernard PELLICIER, maire d'ALBIEZ-MONTROND (73) ; Robert USSEGLIO, maire de LARDIERS (04) ; Bernard CAUBET, maire de BEAUZIAC (47) ; Pierre REY, maire de KOETZINGUE (68) ; Pierre LAPORTE, conseiller général de TREMBLAY-EN-FRANCE (93) ; Marie-Claude MENGUE, maire de VOUECOURT (52) ; Alexis MARRE, maire de MONTANS (81) ; Pierre GAUDRE, maire de TELLIERES-LE-PLESSIS (61) ; Luc BARNIAUDY, maire de SAINT-GENIS (05) ; François AUCAGNE, maire de MILLY-LAMARTINE (71) ; Christian PIELOT, maire de SANNERVILLE (14) ; Gérard LAURENT, maire de VIREY-LE-GRAND (71) ; Paul LORTON, maire de PALINGES (71) ; Daniel FASANINO, maire de SECONDIGNY (79) ; Michel CHARLES, maire de LONGECOURT-LES-CULETRE (21) ; Joseph PUAUT, maire de QUINÇAY (86) ; Francis HUSS, membre élu de l'Assemblée des Français de l'étranger (98) ; Gérard CARRERE, maire de MAILHOLAS (31) ; Anne-Marie LIKIERNIK, conseiller régional (81) ; Gilles HARDEVELD, maire de SAINT-CIRQ-LAPOPIE (46) ; Gérard LEONARDI, maire d'UCKANGE (57) ; James DENCHE, maire d'ESSERTS-BLAY (73) ; Jean LACOSTE, maire de BRENAS (34) ; Robert BRET, sénateur (13) ; Marie-Christine BOUSQUET, conseiller régional (34) ; Bernard BRENOT, maire de LINDRY (89) ; Jean GALLARD, maire délégué de la commune associée d'ECLANS-NENON (39) ; Georges Patrick FLERIAG, conseiller général de FORT-DE-FRANCE 5 (972) ; Dominique LAGRAVE, maire de PRECHACQ-JOSBAIG (64) ; Alex MIROUSE, maire de CLERMONT (09) ; Maurice ERRARD, maire de LA PEROUILLE (36) ; Serge GABARDO, maire de LETRA (69) ; Daniel RAMAUX, maire de LES DEUX-FAYS (39) ; Jean-Louis CARPENTIER, conseiller général d'ARGENTAN-EST (61) ; Yves MANGUY, maire de LONDIGNY (16) ; Jean-Paul BAILLET, maire de THEIL-SUR-VANNE (89) ; Louise VAYSSIERE, maire de GRATELOUP (47) ; Bernadette OILLARBURU, maire de JUXUE (64) ; Jean BRAFMAN, conseiller régional (93) ; Marietou DIARRA, conseiller régional (93) ; Brigitte REYNAUD, maire de REVEST-DES-BROUSSES (04) ; Emmanuel DAYE, maire de POUM (988) ; Eric SCHOLLAERT, maire de BOUQUEHAULT (62) ; Jean LAVAUDANT, maire de CLAVANS-EN-HAUT-OISANS (38) ; Anne-Colette LEQUET, membre élu de l'Assemblée des Français de l'étranger (98) ; Philippe BODARD, maire de MURS-ERIGNE (49) ; Alain MICHEL, maire de PIEGUT (04) ; Gérard MARTELLIERE, maire de LARÇAY (37) ; Jean-Claude FAYEMENDIE, maire de CHATEAUBERNARD (16) ; Jean-Louis VIALAT, maire de COMBRES-SOUS-LES-COTES (55) ; Bernard JAUREGUY, maire de LECUMBERRY (64) ; Christiane MILLET, maire de CONDEISSIAT (01) ; Raymond COURLET, maire de MINZIER (74) ; Marc ETIENNE, membre élu de l'Assemblée des Français de l'étranger (98) ; Jacques FURLAN, maire de HOMBOURG-HAUT (57) ; Yves PIAU, maire de SAINT-AIGNAN (41) ; Gérard FOUGERE, maire de LIMON (58) ; Yolande BARBEDETTE, maire de PLESIDY (22) ; Charles CHOPELIN, maire de SAINT-MARTIN-DE-LIXY (71) ; Hubert PFISTER, maire de SAINT-MARTIN-DE-LANSUSCLE (48) ; Elisabeth BISSON, maire de SAINTE-FOY-DE-MONTGOMMERY (14) ; Guy THIERCY, maire de VILLECLOYE (55) ; Noëlle HUMBERT, maire de HAILLAINVILLE (88) ; Pierre RAMONJEAN, maire d'AURENSAN (65) ; Christophe MARTIN, maire de VALLIERES (74) ; Patrice LECLERC, conseiller général de GENNEVILLIERS-SUD (92) ; Jean-Luc PREVOST, maire de MERRY-LA-VALLEE (89) ; Christian GUILLARD, maire de MARNAY-SUR-SEINE (10) ; Jean-François POLI, maire de SPELONCATO (2B) ; Odile GUINEL, maire de MANTET (66) ; André BONNEILH, maire de TRENTELS (47) ; Jean-Pierre RAVIDAT, maire de SAINT-PANTALY-D'ANS (24) ; Ronan KERREST, conseiller général de SAINT-DENIS - SUD (93) ; Alain COQUILLE, maire de MONTFEY (10) ; Jean BAUDEUF, maire de POMY (11) ; Maxime VINCENT, maire de CORBES (30) ; Frédéric BONNEFOI, maire de VILLERS-SOUS-MONTROND (25) ; Bernard COTTE, maire de SAINT-MARCEL-CAMPES (81) ; Jean-Pierre INDABURU, maire d'IRISSARRY (64) ; Alain ARGILIER, maire de VEBRON (48) ; Roland TOURNEMIRE, maire de FRAYSSINHES (46) ; Claire VILLIERS, conseiller régional (92) ; Philippe DUPRE, maire de LE FRESNE-CAMILLY (14) ; Jean HEURTEBISE, maire de SAINT-NICOLAS-D'ATTEZ (27) ; Bernard ENAULT, maire de PRETOT-SAINTE-SUZANNE (50) ; Jacques PRIGENT, maire de TRUN (61) ; Caroline YAFFEE, maire d'EOURRES (05) ; Serge DESPEYROUX, conseiller général de LIVERNON (46) ; Christian JAMEY, maire de VILLARS-LE-PAUTEL (70) ; Antoine DE BOEVER, maire de LA CHAPELLE-HAUTE-GRUE (14) ; Etienne TABARY, maire de HENDECOURT-LES-CAGNICOURT (62) ; Christiane JOSEPH, maire d'AUTHIOU (58) ; Georges GARIÉ, maire d'ARROUT (09) ; Laurent DOLMAZON, maire de BESSAMOREL (43) ; Jean ANDRE, maire de GABRIAC (48) ; Jacques OLIVIER, conseiller régional (84) ; Jean-Pierre FONTAN, maire de CERE (40) ; Jean-Paul ROMMEL, maire de GOMMEVILLE (21) ; Hélène BOUDESSEUL, maire d'AMBERNAC (16) ; Jean-Pierre JEUDY, président de la communauté de communes DU POHER (29) ; Jean-Louis MEZIER, maire de LE MELE-SUR-SARTHE (61) ; Francis CHAUVANCY, maire de SAINT-LIN (79) ; Jean-Claude FONTANIER, maire de SAINT-CHELY-D'AUBRAC (12) ; José ESPINOSA, conseiller de Paris (75) ; Jean-Claude GALAN, maire de NISSAN-LEZ-ENSERUNE (34) ; André LE GAC, conseiller général de DAOULAS (29) ; Bernard ANDISSAC, maire de SAINT-MARTIN-LABOUVAL (46) ; Guy HALLER, maire de CAMBRONNE-LES-CLERMONT (60) ; Michel PESENTI, maire d'ANTRAIGUES-SUR-VOLANE (07) ; Pierre Marcel SUEDILE, conseiller général de FORT-DE-FRANCE 2 (972) ; Gérard BOISON, maire de SAINT-HELEN (22) ; Nelly ROLAND, conseiller général de VILLEPINTE (93) ; Guy MAESTRACCI, maire de PATRIMONIO (2B) ; Bertrand PIPEAU, maire de SAINT-EUGENE (02) ; Jacqueline ABSALON, maire de XURES (54) ; Francis LORRY, maire de LASSEUBETAT (64) ; Jacqueline FRAYSSE, député des Hauts-de-Seine (4e) (92) ; Patrick BRAOUEZEC, député de Seine-Saint-Denis (2e) (93) ; Chantal BADIOU, maire de BLAVOZY (43) ; Max MONNIER, maire de SAINT-PAUL-D'IZEAUX (38) ; Vincent LAGROLA, maire de GOOS (40) ; Gilles BOE, maire de DAIGNAC (33) ; Marc JACQUEY, maire de LEVAL (90) ; Gérard TAURIAC, maire de BESTIAC (09) ; Alain LACOMBE, maire de FOSSES (95) ; Jean-Luc UGUEN, maire de CLEDER (29) ; Jean-Paul GUIRAUD, maire d'ESCOUSSENS (81) ; Roger BOUVIER, maire de LE BEAUCET (84) ; Nicole BICHET, maire de QUEMIGNY-POISOT (21) ; Vincent MIGNON, maire de NOHEDES (66) ; Paul-Lucien COUTUREAU, maire de DRUDAS (31) ; Anne KALCK, conseiller de Paris (75) ; Anne Marie IBANEZ, maire de BEHORLEGUY (64) ; Michel BACHMANN, maire de CHAUCONIN-NEUFMONTIERS (77) ; Jean-Claude BEGASSAT, maire de SAINT-FLORENT-SUR-CHER (18) ; Noël CHOHOBIGARAT, maire de GARRIS (64) ; Marc ESPITALIE, maire de LASCABANES (46) ; Bruno PASSARD, maire d'ANGIREY (70) ; Thierry MARTIN, maire de CAZALS (46) ; Alfred CONESA, maire de MURVIEL-LES-MONTPELLIER (34) ; Claude GARNIER-TUAU, maire de SAINTE-SABINE-SUR-LONGEVE (72) ; Thierry LETELLIER, maire de LA VILLEDIEU (23) ; Ronald LARRIERE, maire de SAINT-VALBERT (70) ; Michel TAMAYA, conseiller régional (974) ; Pierre PARENT, maire de SEIGNELAY (89) ; Jean Marie ASTABIE, maire de BUNUS (64) ; Jérôme ROUSSET, maire de SOUGRAIGNE (11) ; Augusta BARGY, maire de SAINT-SEBASTIEN-D'AIGREFEUILLE (30) ; Emmanuel RENARD, conseiller général de CAEN-5 (14) ; Jean-Luc FAURE, maire de BOUVANTE (26) ; Olivier RUEL, maire de PECHARIC-ET-LE-PY (11) ; Raymond BRENOT, maire de CHATENOY-EN-BRESSE (71) ; Jacques GUINOIS, maire d'ESPLAS-DE-SEROU (09) ; Jean-Claude CASTERAN, maire de NOUSSE (40) ; Pierre CARASSUS, maire de VAUX-LE-PENIL (77) ; Denis BERTRAND, maire de MEYRUEIS (48) ; Alain BARDOT, président de la communauté de communes DU MIREBELLOIS (21) ; Daniel SICAT, maire de SAINT-OUEN-LE-HOUX (14) ; Jean-Pierre NAUDON, maire de SAINT-AVIT-SAINT-NAZAIRE (33) ; Florence HAYE, conseiller général de SAINT-DENIS - NORD-OUEST (93) ; Robert DALAISON, maire de SAINT-MARTIN-DE-SALENCEY (71) ; Claude DORIGNAC, maire de BETTES (65) ; Jacques PERREUX, conseiller général de VITRY-SUR-SEINE - OUEST (94) ; Denis DUC, maire de LAVAUFRANCHE (23) ; Henri Nidoish NAISSELINE, membre du congrès de la Nouvelle-Calédonie (988) ; René DELPECH, maire de BEAUMONT-SUR-LEZE (31) ; Jean-Michel GALANT, maire d'ASCARAT (64) ; Daniel KLEIN, maire de SUISSE (57) ; Jean-Marie GERONDI, maire de BARISEY-AU-PLAIN (54) ; Jean PICCHIONI, maire de LES ADRETS (38) ; Olivier HUGUENEL, maire de ROCOURT (88) ; Jean BEGON, maire de BREZONS (15) ; Martine SUEUR, conseiller régional (974) ; Philippe BRY, maire de CAUMONT (33) ; Jacques HARROUARD, maire de ROYAUMEIX (54) ; Charles BALESI, membre élu de l'Assemblée des Français de l'étranger (98) ; Eric YOTH, maire délégué de la commune associée de GOUZON (23) ; Pierre-Henri TISSINIE, maire de VILLETRITOULS (11) ; Alain CRETIN, maire de SAVIGNY-SUR-SEILLE (71) ; Peio SETOAIN, maire d'ALDUDES (64) ; Josiane HOURET, maire de SAINT-LON-LES-MINES (40) ; Jean-Paul KIHM, maire de ROCHEFORT-SUR-LA-COTE (52) ; Michel MATRAS, président de la communauté de communes de MIRIBEL ET DU PLATEAU (01) ; Jean-Pierre AGIER, maire de MENETROL (63) ; Michel LARTOT, maire d'OSSELLE (25) ; Jean ROUSSEAU, maire de VIERZON (18) ; Jean CREPINGE, maire de LURIECQ (42) ; André MARTIN, maire de BOTMEUR (29) ; Jean-Paul LE DUC, maire de SAINT-THURIAU (56) ; Charles POUPON, maire de FONCEGRIVE (21) ; Joël LALES, maire de PRUNOY (89) ; Patrick ASTIER, maire de LAMELOUZE (30) ; André BASTIAND, maire de POLLIEU (01) ; Jean-Pierre FILLION, maire d'ALLINGES (74) ; Eric HAYE, maire de BIONVILLE (54) ; Edgar MALAUSSENA, conseiller régional (06) ; Michel MEREL, maire de POTTE (80) ; Dominique CAMUS, maire de LA CHAPELLE-SAINT-OUEN (76) ; François BISSON, maire de TOURNAY-SUR-ODON (14) ; Jean-Claude GOYPIERON, maire de LATRECEY-ORMOY-SUR-AUBE (52) ; Alain LADRANGE, conseiller général de SENS-SUD-EST (89) ; Jean-Claude FAUVET, maire de DROUX (87) ; Hervé GIELY, maire de REDESSAN (30) ; Michel GONIN, maire de VIETHOREY (25) ; Dominique SELLE, maire de CASTELNER (40) ; Jean-Claude LALOS, maire de LAVERNAT (72) ; Marc DEPREZ, maire de NANT-LE-GRAND (55) ; Ronald DESCHAMPS, maire de BOUZIES (46) ; Jean-Louis ANGELLOZ, maire d'YQUELON (50) ; Jean-Pierre VIGNIER, maire de MIREBEAU-SUR-BEZE (21) ; Denis DOUYERE, maire de LA NEUVILLE-SUR-RESSONS (60) ; Odile CAILLEBOTTE, maire de REFFUVEILLE (50) ; Philippe GYSELINCK, maire de BONY (02) ; André BRUSSET, maire de PROPIAC (26) ; Michel POULET, maire de BOUSSIERES (25) ; Marcel DROUARD, maire de FESTIGNY (89) ; Charles DESMEURES, maire de SAINT-FELIX-DE-PALLIERES (30) ; Daniel GLORIOD, maire de CHATELAY (39) ; Patrick LOURETTE, maire de VENTES-SAINT-REMY (76) ; Malika ZEDIRI, conseiller régional (91) ; André WILS, conseiller général de COURPIERE (63) ; William HANDEL, maire de VAILLY (10) ; Claude TAILLARDAS, maire de CATUS (46) ; Roselyne RIBO, maire de BRIGUEIL-LE-CHANTRE (86) ; Rose-Noële PIERRE, maire de SAINT-JEAN-DU-CORAIL-DES-BOIS (50) ; Patricia DIANOU, membre d'une assemblée de province de la Nouvelle-Calédonie ILES LOYAUTE (988) ; Michel HOURNE, maire d'OSSUN (65) ; Jean-Pierre SYTY, maire de GERMIGNY-L'EXEMPT (18) ; Achille FABRE, maire de PAULHE (12) ; Rose-May JEANTET, maire de TACONNAY (58) ; François CHAUSSIN, maire de LANDREVILLE (10) ; Jean DELAVERGNE, conseiller régional (36) ; Alice ICARD, maire de MALBOSC (07) ; Antoine FABIAN, maire de RODEREN (68) ; Jean-Pierre INÇAGARAY, maire d'OSSAS-SUHARE (64) ; Marie-Claire PERINI, maire de LA GENEVRAYE (77) ; Philippe CHEVRETTE, maire de SAINT-ETIENNE-SUR-USSON (63) ; Laurent DEQUENNE, maire de LE CLAON (55) ; Huguette HERIN, conseiller régional (72) ; Nicole JOULIA, maire d'ISTRES (13) ; Jean-Marie AMAR, maire de SAINT-LAURENT-DU-CROS (05) ; Robert DELENTE, maire de SAINT-AIGNAN-DE-CRAMESNIL (14) ; Didier SAINT-MAXENT, maire de LADIRAT (46) ; Jacques LECOSTEY, conseiller régional (50) ; François LABROILLE, conseiller régional (75) ; Michel BONNERY, maire de TARABEL (31) ; Pierre FRAISSE, maire de SAINT-GENES-LA-TOURETTE (63) ; Jean-Pierre JAOUEN, maire de LA LONDE (76) ; Alain REINAUDO, maire de REJAUMONT (32) ; Jean-Claude BLAY, maire de VERTEUIL-D'AGENAIS (47) ; Christian BURNIER, maire de SAVIGNY (74) ; Jean-Luc JEAN, maire de VILLEFORT (48) ; Philippe RUHLMANN, maire de MARGON (28) ; Jean-Marc DESCHAMPS, maire de BROU-SUR-CHANTEREINE (77) ; Kaddour-Jean DERRAR, maire de CONDETTE (62) ; Franck COQUIARD, maire de SARRAGEOIS (25) ; Gérard REYMOND, maire de LISSAC (43) ; Joseph EMMANUELLI, maire de MONTEGROSSO (2B) ; Patrice TREVEL, maire de MONTFIQUET (14) ; Yves LAGÜES-BAGET, maire de CHAMPEAUX (77) ; Patrick TRICOCHE, maire de PUISEUX-EN-RETZ (02) ; Marie-Jeanne POTIN, conseiller régional (02) ; Jacques NALLET, maire de SAINT-DENIS-LES-BOURG (01) ; Michel VAUTARET, maire de SAINT-PIERRE-SUR-DOUX (07) ; Henri GASCUEL, maire de DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES (89) ; Jean-Marc PASSERON, conseiller général de GAP - NORD-EST (05) ; Patrick LEJOSNE, maire d'ESTOUBLON (04) ; Stéphane GATIGNON, maire de SEVRAN (93) ; Jean-Dominique GONZALES, conseiller général de MILLAU-OUEST (12) ; Pierre COUTAUD, maire de PEYRELEVADE (19) ; Jean-Louis DUFOUR, maire de CHAMOLE (39) ; Marc GIDEL, maire d'ESPINASSE (63) ; Bruno COASSY, maire de SAINTE-AGATHE-EN-DONZY (42) ; Dominique CHATELLIER, maire de BARRET (16) ; Jacques PERSYN, maire de MORNAC (16) ; Robert PIAUD, maire de CHAMPNIERS (16) ; René ORTYL, maire de SAINT-EUTROPE-DE-BORN (47) ; Laurent GASS, maire de FOUCHY (67) ; Gérard CHEGUT, maire de VERNEUIL-EN-BOURBONNAIS (03) ; Claude CHAIDRON, conseiller général d'AMIENS-OUEST (80) ; Gérard BERTHIOT, conseiller régional (51) ; Jean-Yves FULBERT, maire de MUSSIDAN (24) ; Catherine GEGOUT, conseiller de PARIS (75) ; Paul DELAUNAY, conseiller général de SAINT-JAMES (50) ; Janine SOUMET, maire de GALIE (31) ; Francis ESQUERRÉ, conseiller régional (65) ; Arnaud-Laurent ABBADIE, maire d'AMOROTS-SUCCOS (64) ; Annie GOISET-PASCAL, maire de MOLEZON (48) ; Jean-Pierre MERCHER, maire délégué de la commune associée de BEAUFOUR (14) ; Michèle MANOA, maire de SAINTE-CROIX-VALLEE-FRANÇAISE (48) ; Jean-Joseph WEINLING, maire de BAR-SUR-SEINE (10) ; Juliette CHESNEL-LE ROUX, conseiller régional (06) ; Didier SZENKNECHT, maire de PIGNOLS (63) ; Véronique FAGGIANELLI-SCIARETTI, conseiller à l'Assemblée de Corse (2A) ; Guy BOBÉ, maire de SOUANYAS (66) ; Joëlle GOUDAL-BRANDALAC, maire de CELLES (34) ; Canganë Yvonne HNADA, membre d'une assemblée de province de la Nouvelle-Calédonie ILES LOYAUTE (988) ; Jean-Pierre GIRARD, maire délégué de la commune associée de LA BESLIERE (50) ; Jean-Jacques PINEL, maire délégué de la commune associée de LIEURY (14) ; Mireille JAY, épouse LADRANGE, maire de SOUCY (89) ; Guy BABIN, maire de FONTENAY-LES-LOUVETS (61) ; François ABBOU, maire de PEYROLLES (30) ; Josiane MATHON-POINAT, sénateur (42) ; Gérard FOURNIER-BIDOZ, maire de LES VILLARDS-SUR-THONES (74) ; Guy GEORGE, maire de CHAVIGNY (54) ; François BERTIN, maire délégué de la commune associée de BRAIN-SUR-VILAINE (35) ; Tassadit Radya RAHAL, membre élu de l'Assemblée des Français de l'étranger (98) ; Jacques BLANC, maire de MASSILLARGUES-ATUECH (30) ; Natalie FRANCQ, conseiller général de PAU-OUEST (64) ; Alain Julien ZANEGUY, conseiller général de SAINT-DENIS-2 (974) ; Guy HEMONET, maire délégué de la commune associée de GRIESBACH (67).

Ont signé pour Jean-Marie Ar Penn (restons bretons…) :

Roger OBLEZ, maire d'ANNEUX (59) ; Bernard HERPIN, membre du congrès de la Nouvelle-Calédonie (988) ; Alain BOIGET, maire de POINSON-LES-GRANCEY (52) ; Eric PETIAU, maire de LA NEUVILLE-LES-DORENGT (02) ; Claude DERESNES, conseiller régional (59) ; Marie-Estelle PREJEAN, conseiller régional (93) ; Gérard HENRY, maire de GANCOURT-SAINT-ETIENNE (76) ; Dominique THOUVENOT, maire de FERRIERES (54) ; Michel GUINIOT, conseiller régional (60) ; Guy VOISINE, maire de SAVIGNY-SOUS-MALAIN (21) ; Pierre HECQUET DE BEAUFORT, maire délégué de la commune associée de HOCQUINCOURT (80) ; Philippe CONNANT, maire de NEUFFONTAINES (58) ; Patrice THIEBAUD, maire de VULMONT (57) ; Jean-Claude FONDACCI DE PAOLI, maire de RAPALE (2B) ; Roger BONNEMAINS, maire de SIOUVILLE-HAGUE (50) ; Frédéric CABROLIER, conseiller régional (81) ; Véronique JAMET, conseiller régional (45) ; Marine LE PEN, représentant au Parlement européen de nationalité française et élu en France (99) ; Laurent KESENNE, maire de PROSNES (51) ; Georges FAUVEL, maire de HERMANVILLE (76) ; Annick ERNOUX, maire de LA LANDE-SUR-EURE (61) ; Jean-Pierre LELARGE, maire de LOUVERGNY (08) ; Geneviève THIRY, conseiller régional (54) ; Jacques HEC, maire de GENETS (50) ; Gérard SCHWAB, maire de MONTAGNY-LES-SEURRE (21) ; Juliette CHEVALLIER, maire de ROTTIER (26) ; Monique DELEVALLET, conseiller régional (62) ; Eliane COOLZAET, conseiller régional (59) ; Thierry GOURLOT, conseiller régional (57) ; Elisabeth TOUZOT, conseiller régional (50) ; Michel GROSSETETE, maire de SAINT-ANTHOT (21) ; Roland COULOMBS, maire de MONTHIERS (02) ; Michel SILLY, maire de CHATEAU-BREHAIN (57) ; Michel BAUDIN, maire de JUVIGNY-EN-PERTHOIS (55) ; Jackie BLANC, conseiller régional (13) ; Bernard VERRAT, maire de SAINT-GEORGES-D'OLERON (17) ; Michel HINNIGER, maire de LE NOYER (73) ; Guy-Raoul D'HARAMBURE, maire de FRANCHEVILLE (61) ; Laurent GIRARD, maire de SAINT-EPVRE (57) ; Dominique MAITROT, maire de SILVAROUVRES (52) ; Robert BILLORE, maire de LIHONS (80) ; Gilbert RAMAGET, maire de MARDOR (52) ; Germaine BURGAZ, conseiller régional (38) ; André BERMOND, maire de LEMPAUT (81) ; Pierre CHAYLA, maire de SAINT-JUERY (48) ; Max BAEZA, conseiller régional (06) ; Serge ROULLE, maire de LEMUY (39) ; Michel LEPOIVRE, maire de SAINT-AUBIN-DE-COURTERAIE (61) ; Pierre BOULANGER, maire de MENARMONT (88) ; Christine WATREMEZ, maire de CRUPILLY (02) ; Pierre LHUILLIER, maire de MONTMORENCY-BEAUFORT (10) ; Michel BOUTIN, maire de LIGNY-SAINT-FLOCHEL (62) ; Bernard POSTAIRE, maire de VILLIERS-ADAM (95) ; Jean-Marie BRUEY, maire de GURGY-LE-CHATEAU (21) ; Pascal LEMMENS, maire de SAINT-PIERRE-LES-BITRY (60) ; Gérard JANUS, maire de FORT-LOUIS (67) ; Gabriel COLLIGNON, maire délégué de la commune associée de GUIRLANGE (57) ; Patrick BINDER, conseiller régional (68) ; Hubert ROTH, maire de GRATREUIL (51) ; Laurent LONGIS, maire de VILLERS-MARMERY (51) ; Bernard TOUCHAGUES, conseiller régional (27) ; Luc BREUIL, maire de RIBEAUCOURT (55) ; Régis SUARD, maire de MONTRABOT (50) ; Josiane GENEVIER, maire de BEAUMONT-MONTEUX (26) ; Charles PERROT, conseiller régional (42) ; Marie-Paule DARCHICOURT, conseiller régional (62) ; France JAMET, conseiller régional (34) ; Jérôme VADECARD, maire de MESNIL-FOLLEMPRISE (76) ; Jean-Louis BOUGUEREAU, conseiller régional (83) ; Gérard ADAM, maire de LAPAN (18) ; Michèle DUTOYA, conseiller régional (83) ; Jean DECHAMBRE, maire de PONT-SUR-VANNE (89) ; Bernard VILA, maire de MUSSY-LA-FOSSE (21) ; Jacques NOUVELLON, maire de SEMERVILLE (41) ; Daniel FRESNAIS, maire de CLEREY-LA-COTE (88) ; Michel LEGENDRE, maire de MONCEAUX-AU-PERCHE (61) ; Michel LAURIOT, maire de SAINT-MARTIN-EN-BRESSE (71) ; Gérard BERGER, maire de FRANEY (25) ; Yves DE KERVEGUEN, maire de VIGNY (95) ; Roland LEGRAND, maire de SAVIGNY-LE-VIEUX (50) ; Roger KARST, maire d'OBENHEIM (67) ; Benoît DE VALOUS, maire de PUITS (21) ; Guy MACARY, conseiller régional (84) ; Chantal LALLEMAND, maire de MASSINGY-LES-VITTEAUX (21) ; Miguel DE PEYRECAVE, conseiller régional (41) ; Alain BEAUFOUR, maire de GARNAY (28) ; Jean ABORD-HUGON, maire d'AISEY-SUR-SEINE (21) ; Bernard SCHUTZ, maire de MALANS (70) ; Marie-Claude AUCOUTURIER, conseiller régional (13) ; Louis ALIOT, conseiller régional (31) ; Philippe LOISEAU, conseiller régional (28) ; Jean-René BRUN, maire de SAINT-ARROMAN (32) ; Gilles MENANTEAU, maire de JAULNAY (37) ; Michelle BEAL, conseiller régional (59) ; Fernand LE RACHINEL, représentant au Parlement européen de nationalité française et élu en France (99) ; Robert FROUIN, maire de KOUMAC (988) ; Pierre LAHALLE, maire de POUDIS (81) ; Jean-Paul ILTIS, maire de WASSERBOURG (68) ; Jean LEFEVRE, maire de BONNEUIL-LES-EAUX (60) ; Michel THIEBAUT, maire d'EVOSGES (01) ; André BRY, maire de WALY (55) ; Roger KOCHER, maire de COURTAVON (68) ; Jean-Marie DESDIONS, maire de THOU (18) ; Yves ROBERT, conseiller régional (76) ; Marie-Thérèse CHAUSSADE, maire de MANAURIE (24) ; Xavier DUYCK, maire délégué de la commune associée de GUEMICOURT (80) ; Mireille DE BADEREAU, conseiller régional (33) ; Elisabeth GRANDPIERRE, maire de ROCHE (42) ; Michel PERRIN, conseiller régional (52) ; Michel LOYER, maire de VEUILLY-LA-POTERIE (02) ; Michele BRACCIANO, conseiller régional (42) ; Michel HUBAULT, conseiller régional (36) ; Alain BUSCA, maire délégué de la commune associée d'AIME (73) ; Martine LEHIDEUX, conseiller régional (75) ; Dominique SLABOLEPSZY, conseiller régional (59) ; André BAROT, maire de LA CRIQUE (76) ; Pierre VILTART, maire de LE PLESSIER-ROZAINVILLERS (80) ; Christian DE LANGHE, maire de SAINT-MARTIN-LA-CAMPAGNE (27) ; Thibaut DE LA TOCNAYE, conseiller régional (84) ; Philippe SANDER, maire de MAREIL-MARLY (78) ; Bruno SUBTIL, conseiller régional (10) ; Pierre PERSIGNAT, maire de CROCQ (23) ; André PERIER, maire de CAMPROND (50) ; Jean-Louis GALLAND, maire de MAREY (88) ; Christian ALEXANDRE, maire de HERONCHELLES (76) ; Bianca ROSSI, épouse HENIN, membre du congrès de la Nouvelle-Calédonie (988) ; Jean-Claude MASSOT, maire de HUILLY-SUR-SEILLE (71) ; André DUCROCQ, maire de BEZINGHEM (62) ; Jean-Pierre BARBIER, conseiller régional (69) ; Philippe SERVEAU, maire de SAINT-DIDIER (58) ; Gérard DEFEBVIN, maire de VERCHIN (62) ; Christian GILLOUIN, maire d'AUREL (26) ; Achille FOUBERT, maire de LA CHAPELLE-HARENG (27) ; André CHAIN-MILLET, maire de MERY-SUR-CHER (18) ; Albert ROSSET, conseiller régional (07) ; Pierre LEVIER, maire de ROLLOT (80) ; Jean CHEVREY, maire de LES BORDES (71) ; Alain DUFOURG, maire d'ARCHON (02) ; Eric QUENARDEL, maire de BEAULIEU (61) ; Jean FRANCHISTEGUY, maire d'AINCILLE (64) ; Chantal LACOUR, maire de GY-EN-SOLOGNE (41) ; Joël CHEVAL, conseiller régional (26) ; Dominique FOURNY, maire de SERAINCOURT (08) ; Jean LEMAIRE, maire de COUDRECEAU (28) ; Roger MILLOT, maire de LES MAGNY (70) ; Michel ABRAHAM, maire de THEMERICOURT (95) ; Henri-Jacques CALVET, maire de SENAUX (81) ; Pierre JABOULET VERCHERRE, conseiller régional (21) ; James PUY, maire de CUSSY-LE-CHATEL (21) ; André CAER, maire de NEUVILLE-SUR-MARGIVAL (02) ; Francis MAQUAIRE, maire de BOUBERS-LES-HESMOND (62) ; Hugues PETIT, conseiller régional (38) ; Chantal ODILE, conseiller régional (88) ; Christian COTELLE, conseiller régional (67) ; Marcel BODEY, maire de SAINT-ANTONIN-DE-SOMMAIRE (27) ; Alain GREVY, conseiller général de SALLANCHES (74) ; Hervé HUE, maire de SAINT-PALAIS-SUR-MER (17) ; Jean DELACROIX, maire d'IVORS (60) ; Sylvie GODDYN, conseiller régional (59) ; Pierre FAUVEL, maire de SAINT-COME-DU-MONT (50) ; Georges SERVANTON, maire de CHATILLON-SUR-LISON (25) ; Paul BAUMANN, maire de POISEUL-LES-SAULX (21) ; Dominique ANDREANI, maire de CATERI (2B) ; Albert POULET, maire de TENDU (36) ; Annie BOIZOT, président de la communauté de communes de SAULIEU (21) ; Marie-Madeleine HEITZ, conseiller régional (67) ; Lucien RICHARD, maire de MAGNY (68) ; Robert LAGRUE, maire de SIVRY (54) ; Jean-Noël MENUDIER, maire de LA MOTTE-SAINT-MARTIN (38) ; Michel AUBRIOT, maire de LAFRIMBOLLE (57) ; Pierre MANSARD, maire de XAMMES (54) ; Roland COLLINET, maire de BREUILH (24) ; Marie-Christine DE PENFENTENYO, conseiller régional (69) ; Jean-Paul CHASTAN, maire d'EYROLES (26) ; Jacques DAUTREME, conseiller régional (28) ; Raymond PETRI-GUASCO, membre élu de l'Assemblée des Français de l'étranger (98) ; René LASTERNAS, maire de SAINT-MESMIN (24) ; Dominique JULLIENNE, maire de LE PRE-D'AUGE (14) ; Edouard FERRAND, conseiller régional (89) ; Joseph GUGLIELMI, maire de FELCE (2B) ; Xavier CODDERENS, conseiller régional (67) ; Nathalie PIGEOT, conseiller régional (57) ; Charles HURTEBISE, maire de FOSSEMANANT (80) ; Robert MORIO, conseiller régional (11) ; Jean-Lin LACAPELLE, conseiller régional (45) ; Jacques HENRIOT, conseiller régional (64) ; Elisabeth CLOBOURSE, maire de COUPRU (02) ; Jean-Paul PELTIER, maire de BARONVILLE (57) ; Eric SAMYN, conseiller régional (08) ; Henry COCHIN, maire de BEAUVOIR (77) ; Jean-Marie KLYSNIN, maire de BENESTROFF (57) ; Michel VERGER, maire de LE BREVEDENT (14) ; Christian BRESSOULALY, maire d'IVRY-EN-MONTAGNE (21) ; Michelle ANTONIOTTI, maire de VALLICA (2B) ; Evelyne RUTY, conseiller régional (30) ; Pierre NAU, maire de BLANZEE (55) ; Jacques VANOYE, maire de HERBECOURT (80) ; Guy TAURIAC, maire de LIZAC (82) ; Lydie CROIZIER, conseiller régional (33) ; Bruno HAEBIG, conseiller régional (68) ; Jean-Baptiste NESA, maire de CRISTINACCE (2A) ; Pierre BOUCHET, maire de LE CHAFFAL (26) ; Jean-Pierre POULLEAU, maire de VILLEGAUDIN (71) ; Jean-Louis LEBRUN, maire d'ERVILLERS (62) ; Didier LEBLOND, maire d'AMBLEVILLE (95) ; Jean-Louis PETIT, maire de LA MOTTE-TERNANT (21) ; Sylvie COLLET, conseiller régional (76) ; Ivan CHIAVERINI, maire de MELA (2A) ; Robert ANTIGNAC, maire délégué de la commune associée de TOURNIAC (15) ; Philippe BERNARD, conseiller régional (59) ; Serge LAROZE, conseiller régional (31) ; Claude BILLON, maire de POLISY (10) ; Paul-François SALICETI, maire de LANO (2B) ; André NOGAS, maire de NEUFCHATEL-SUR-AISNE (02) ; Benjamin PHILIP, maire de FORCALQUEIRET (83) ; Myriam BAECKEROOT, conseiller régional (78) ; Marion AUFFRAY, conseiller régional (62) ; Guy D'ALANCON, maire de MONTBRUN-DES-CORBIERES (11) ; Pierre DEBOUT, maire de NEPVANT (55) ; Philippe THOMAS, maire de VAUX-EN-VERMANDOIS (02) ; René LOIZE, maire de LEVAINVILLE (28) ; Jean-Jacques OBERLIN, maire de SONDERNACH (68) ; Hervé LAHOTTE, maire de SENUC (08) ; Stéphane DURBEC, conseiller régional (13) ; Huguette FATNA, conseiller régional (91) ; Jean D'OGNY, conseiller régional (18) ; Jean-Jacques BERLIOUX, maire de VILLARD-NOTRE-DAME (38) ; Paul MEGE, maire de VERCHENY (26) ; Nathalie FAUVERGUE, conseiller régional (02) ; Jean GIRARDIN, maire de BURLIONCOURT (57) ; Michel MAIRET, maire de TURCEY (21) ; Jean DERAMECOURT, maire d'EPECAMPS (80) ; Jacques VASSIEUX, conseiller régional (73) ; Jean-Marie GILLET, maire de WAVRILLE (55) ; Yves BOUSSARD, maire de LUXEMONT-ET-VILLOTTE (51) ; René COUZINET, maire d'ARROUEDE (32) ; Marie-Christine BOUTONNET, conseiller régional (31) ; Alain GUYOT, maire de BARJON (21) ; Dominique MARTIN, conseiller régional (74) ; Jean-Pol OURY, maire de TREMBLOIS-LES-CARIGNAN (08) ; Jean-Michel ROMAIN, maire de LE PIN (14) ; Georges CARIOU, maire d'EPAGNY (02) ; Eric SPANNAGEL, maire d'ANCERVILLE (57) ; Bruno BILDE, conseiller régional (55) ; Jean-Pol PINTEAUX, maire d'ANTHENY (08) ; Jean-Romée CHARBONNEAU, conseiller régional (17) ; Jacques VILLET, maire de DARGIES (60) ; Guy GEORGE, membre du congrès de la Nouvelle-Calédonie (988) ; Daniel BRETON, maire de SAINT-REMY-LA-CALONNE (55) ; Hélène ZOUROUDIS, conseiller régional (30) ; Pierre CAUSSETTE, maire de TREBONS-DE-LUCHON (31) ; Marcel SPILMANN, maire de SAINT-LYE (10) ; Ronald PERDOMO, conseiller régional (13) ; Laurent DEBONO, maire de GRAYSSAS (47) ; Jean-Marc DENIER, conseiller régional (50) ; Mickaël CHAMPET, maire de FAY-LE-CLOS (26) ; Jean-Michel DUBOIS, conseiller régional (95) ; Guy LANGUILLAT, maire de VILLENEUVE-LA-GUYARD (89) ; Marie-Josée CHABRAND, épouse GOMEZ, membre du congrès de la Nouvelle-Calédonie (988) ; Etienne COLONNA, maire d'AMBIEGNA (2A) ; Christian LEGRAND, maire de VEULETTES-SUR-MER (76) ; Alain JAMET, conseiller régional (66) ; Alain CHEVALIER, maire de MANTEYER (05) ; Denis KRYZS, maire de BROUVILLE (54) ; Michel ROMAIN, maire de BAUDRECOURT (57) ; Gérard BEAURIEUX, maire de LHUITRE (10) ; Danielle LE GAC, conseiller régional (83) ; Guy MOREAU, maire de ROUVRES-EN-MULTIEN (60) ; Philippe RIEY, conseiller régional (82) ; Charlie COCHARD, maire de MONTABOT (50) ; Maurice BATAIL, conseiller régional (39) ; Louis GUINATIER, maire de MONTOLDRE (03) ; Yves CHANE, maire d'AUTIGNY-LE-GRAND (52) ; Gérard SAUTEL, maire de VISAN (84) ; Olivier WYSSA, conseiller régional (01) ; Eric AUDEBERT, conseiller régional (86) ; Claude CORTIADE, maire de MONTEGUT-BOURJAC (31) ; Gilles GUINCHARD, maire délégué de la commune associée d'ALAISE (25) ; Colette DE BAUDUS, maire de MILLEMONT (78) ; Charles ROUAULT, maire de CUY-SAINT-FIACRE (76) ; Marcel GROGNU, conseiller régional (70) ; Jean-Marie SAVATON, maire de BRAYE-SOUS-FAYE (37) ; Roger BOURQUENEY, maire de SOURANS (25) ; Michel BELCOURT, maire de PADOUX (88) ; Bernard CHAUVET, maire de RACHECOURT-SUZEMONT (52) ; Guy BECQUET DE MEGILLE, maire de ROUCOURT (59) ; Rémi BASTIEN, maire de CHAUMONT-DEVANT-DAMVILLERS (55) ; Marie-Hyacinthe PAOLI, maire de SAN-DAMIANO (2B) ; Jean-Pierre AGOUTIN, maire de CRAONNELLE (02) ; Jocelyne MONNERET-LUQUET, maire de NANCUISE (39) ; Vincent CHARLEMAGNE, maire de JOURNY (62) ; Maryse URBAIN, maire de PAROY-SUR-SAULX (52) ; Jean-Luc MANOURY, conseiller régional (54) ; Cyrille BELIN, maire de LANARCE (07) ; Benoît CHATEL, maire de LONGUEVILLE (14) ; Pascal ERRE, conseiller régional (51) ; Gérard GAUTIER, maire de CERS (34) ; René CHAVIGNON, maire de DROITURIER (03) ; Armelle GANTIER, conseiller régional (37) ; Georges DELANDRE, maire de WOEL (55) ; Christian ROCHE, conseiller régional (33) ; Alain DE SCORRAILLE, maire de BLANQUEFORT (32) ; Georges GUYARD, maire de CHEVRAINVILLIERS (77) ; Lydia SCHENARDI, représentant au Parlement européen de nationalité française et élu en France (99) ; Martine VIALA, conseiller régional (10) ; Annie FOUET, conseiller régional (60) ; Hubert CARTIER, maire délégué de la commune associée de DAMPIERRE-SUR-LOIRE (49) ; Jules-Gilbert ENGEL, maire d'AUVET-ET-LA-CHAPELOTTE (70) ; Pascal DESANLIS, maire de MAIZIERES (52) ; Marcel RIFF, maire de CHAMPLITTE (70) ; Jean-Guy NOHA, maire de CUIRY-LES-CHAUDARDES (02) ; Jean-Claude MARTINEZ, représentant au Parlement européen de nationalité française et élu en France (99) ; Michel DELAVERGNE, maire de SAINT-VINCENT-SUR-GRAON (85) ; Serge LAURENCE, maire de MENSKIRCH (57) ; Christian LAUNAY, conseiller régional (71) ; Marcel GRUNWALD, maire de HEMING (57) ; Maurice GRIMAL, maire de QUERQUEVILLE (50) ; Bernard PERSON, maire de SAINT-UTIN (51) ; Pierre MARIOTTI, membre d'une assemblée de province de la Nouvelle-Calédonie sud (988) ; Thomas JOLY, conseiller régional (60) ; Claude LAURENT, maire de MONTCOURT (70) ; Pierre DESCAVES, conseiller régional (80) ; Jean-Claude HRMO, maire de VERNEUIL-EN-HALATTE (60) ; Michel FEUILLET, maire de COURMENIL (61) ; Jean-François TOUZE, conseiller régional (77) ; Vincent MULLER, maire de PETIT-TENQUIN (57) ; Maurice DUPONT, maire de SEMILLAC (17) ; Dominique MULLER, maire délégué de la commune associée de BROUTHIERES (52) ; Guy SIMON, maire de SAINT-SIMEON (77) ; Patrick MAURY, maire de VOUTHON-BAS (55) ; Raynald HACQUARD, maire de BOURBEVELLE (70) ; Nathalie TOMASI, conseiller régional (67) ; Jean-Jacques GUILBERT, maire de CRECY-AU-MONT (02) ; Catherine CHÂTELAIN, conseiller régional (80) ; Gilles ARNAUD, conseiller régional (76) ; Bernard HOERLE, maire de CRASTATT (67) ; Antoine PEYRET LACOMBE, conseiller régional (24) ; Maurice FAUROBERT, conseiller régional (38) ; Michel LAPALU, maire de SAINT-ETIENNE-LA-VARENNE (69) ; Bernard TAILLIEU, maire d'ECOS (27) ; Lucien HICKEL, maire de GERY (55) ; Michèle ZIMMER, maire de BELLAFFAIRE (04) ; Jean RUSSO, maire de L'EGUILLE (17) ; Henri ANTOINE, maire de SAULXEROTTE (54) ; Gabriel GILBERT, maire délégué de la commune associée de BOUCEY (50) ; Gilles PIERROT, maire de GEMONVAL (25) ; Roger WALSTER, maire de PETITE-ROSSELLE (57) ; Gérard MARCHAND, maire de BRACHAY (52) ; Jules LUCCIONI, conseiller régional (06) ; Jean-Pierre DUPETIT, maire de LITZ (60) ; Gérard BRUCHET, maire d'EBATY (21) ; François DUBOUT, conseiller régional (62) ; Gilles EDIME, maire de GONCOURT (52) ; Marcel MUSELET, maire de SAINT-DENOEUX (62) ; Annie ROBERT, conseiller régional (21) ; Roland DEBELLEMANIERE, maire délégué de la commune associée de FRETTES (70) ; Anne-Marie JEANMOUGIN, conseiller régional (70) ; Eric IORIO, conseiller régional (62) ; Alain LEROY, conseiller régional (16) ; Gérard FABRE, maire de MERIAL (11) ; Sophie MONTEL, conseiller régional (25) ; André VALENTIN, maire de LA NOE-POULAIN (27) ; Christel BOUCHET, conseiller régional (12) ; Claude PICQUE, maire délégué de la commune associée de MONTPINÇON (14) ; Eric PINEL, conseiller régional (14) ; Joëlle MELIN, conseiller régional (13) ; Jean-Pierre DONDAINE, maire de SENNEVOY-LE-BAS (89) ; Gilbert COUTARD, maire de MESANGUEVILLE (76) ; Noël FENOUILLOT, maire de BOUSSERAUCOURT (70) ; Daniel COUREUIL, maire délégué de la commune associée de MOIDREY (50) ; Jacques TOURNAIRE, maire de LIVILLIERS (95) ; Marie-Christine ARNAUTU, conseiller régional (77) ; Bernard PINET, conseiller régional (26) ; Jacques BOCQUET, maire de TRICOT (60) ; Jean-Paul PHILIP, maire de NOAILLY (42) ; Jean-Claude DEMUNCK, maire de GENERAC (30) ; Michel AUMONT, maire de SAINT-SAUVEUR-LA-POMMERAYE (50) ; Bernard BOBIN, maire de TOUCHAY (18) ; Bernard VIRON, maire de BOIS-HERPIN (91) ; Catherine SALAGNAC, conseiller régional (76) ; Florence CHARLOPIN, conseiller régional (81) ; Paul GRANEREAU, maire de ROQUEBRUNE (33) ; Emmanuel ROMAN, conseiller régional (69) ; Roland TERREE, maire de PLACY-MONTAIGU (50) ; François FERRIER, conseiller régional (88) ; Carl LANG, représentant au Parlement européen de nationalité française et élu en France (99) ; René CURAN, conseiller régional (68) ; Aimé MARTIN, maire de THOREY-SOUS-CHARNY (21) ; Christian BAECKEROOT, conseiller régional (59) ; Valérie DUPONT, conseiller régional (14) ; Jacques COLOMBIER, conseiller régional (33) ; André CHAUNION, maire de HOTOT-EN-AUGE (14) ; Hervé PASCAULT, maire de FRESNES (89) ; Gilbert BERAUD, membre élu de l'Assemblée des Français de l'étranger (98) ; Michel RICHARD, maire de LA BASSE-VAIVRE (70) ; Jean-Claude CHATELAIN, maire de BEAUCOURT-SUR-L'ANCRE (80) ; Marcel ALONSO, maire de BELLEFOND (33) ; Jean-Pierre GRAZIANI, maire de PRATO-DI-GIOVELLINA (2B) ; Gérard FRICOT, maire de CHEVANNES (21) ; Michel VERRIELE, maire de DORMELLES (77) ; Francis FEDENSIEU, maire de LABEYRIE (64) ; Corinne PASQUIER, maire de VILLETHIERRY (89) ; Jean DECOMBARD, maire de LE FETE (21) ; Franck BRIFFAUT, conseiller régional (02) ; Maurice MENESPLIER, maire de MONVIEL (47) ; François RABEC, maire de TORTISAMBERT (14) ; Catherine BOURSON, conseiller régional (51) ; Jean VERDON, conseiller régional (37) ; Guy JULO, maire de POULAINES (36) ; Jacques GUÉRIN, maire de RIEUX (51) ; Jean-Luc DUTRONCY, maire de LES GUERREAUX (71) ; Antoine DE NOAILLES-POIX, maire de MOUCHY-LE-CHATEL (60) ; Louis DEVULDER, maire de SAINT-MARTIN-D'HARDINGHEM (62) ; Michel TAVAN, conseiller général de VALENCE-3 (26) ; Roland BUTLINGAIRE, maire de BREHAIN (57) ; Serge REDER, maire de RODILHAN (30) ; Jacky LUCAS, maire de REVERCOURT (28) ; Suzie Yvonne DAYE, épouse VIGOUROUX, membre du congrès de la Nouvelle-Calédonie (988) ; Anne-Marie DE PONTON D'AMECOURT, maire de NONANT-LE-PIN (61) ; Françoise GROLET, conseiller régional (57) ; Vincent MICHELETTI, maire de CASALABRIVA (2A) ; Jean-Claude DE ROYERE, maire de MOUZENS (24) ; Serge GUERLET, maire de RIENCOURT-LES-BAPAUME (62) ; Denis CHENEAU, maire d'AUTHEUIL (28) ; Jean-Pierre REVEAU, conseiller régional (13) ; Marie-Rose PRAT, conseiller régional (06) ; Sonia ARROUAS, conseiller régional (06) ; Guy FONTAINE, maire de BLICOURT (60) ; Pascal GENTY, maire délégué de la commune associée de TAILLY (08) ; Philippe AUBRUN-SASSIER, maire de LACS (36) ; André DANET, conseiller général de ROUEN-3 (76) ; Monique CHAPEL, conseiller régional (60) ; Jean-Marie SIMON, conseiller régional (47) ; Roger HOLEINDRE, conseiller régional (93) ; René PEYRON, maire de LE JARDIN (19) ; Yves DUVAL, maire de BLOSVILLE (50) ; Paul-Alain DEVANTHERY, maire de LA BATIE-MONTSALEON (05) ; Michel BAYVET, conseiller régional (78) ; Charles POLI, maire de PRUNO (2B) ; Didier VAIL, maire de LA MAISON-DIEU (58) ; Jean-Louis BISCONS, maire de SAINT-MICHEL-LABADIE (81) ; Gérard COMYN, maire de TILLOLOY (80) ; Roland BOILLOT, conseiller régional (25) ; Michèle CARAYON, conseiller régional (13) ; Jean-Daniel BEGUIN, maire de FONTENAY-SAINT-PERE (78) ; Roland HUMBERT, maire de NONHIGNY (54) ; Philippe PIGNARD, maire de CLEPPE (42) ; Nicolas BERTIN, maire d'AMBRIEF (02) ; André MICHELI, maire de SAN-GIULIANO (2B) ; Micheline BRUNA, conseiller régional (95) ; Michel ADOLPHE, maire de LA LOGE-POMBLIN (10) ; Bruno GOLLNISCH, représentant au Parlement européen de nationalité française et élu en France (99) ; Julien VAN HOOREN, maire de CHEVILLON (89) ; Jean-Claude BOYER, maire de MOULINS-SUR-OUANNE (89) ; Joseph GEORGE, maire de KAPPELKINGER (57) ; Steeve BRIOIS, conseiller régional (62) ; Sonia RICHETON, conseiller régional (27) ; Marie-Odile RAYE, conseiller régional (13) ; Michel DECUPPER, maire de LECHATELET (21) ; Michel GUICHARD, maire de BARBIREY-SUR-OUCHE (21) ; Gilbert MENAGER, maire de CHARBONNAT (71) ; Raymond MINOTTO, maire de ROSUREUX (25) ; Jean LAMBERT, maire de GOURAINCOURT (55) ; Gérard MARTINEAU, maire de BEAUMONT-LA-RONCE (37) ; Joël SASSOT, maire de DICONNE (71) ; Ghislaine ARLIE, maire de FARINO (988) ; Daniel CHENOZ, maire de REAU (77) ; Maurice LEFEVRE, maire de VILLERS-LES-ROYE (80) ; Daniel VERPY, maire d'AUTRICOURT (21) ; Patrick DESCHUYTENEER, maire de BRAGASSARGUES (30) ; Artémisa MARIES, conseiller régional (31) ; Antoine MARCELIN, maire délégué de la commune associée de LE BOUCHAUD (39) ; Robert LABRANCHE, maire de CHAMPAGNAT (71) ; Martine METZGER-BINDER, conseiller régional (68) ; Gérard PROOT, maire de HERLEVILLE (80) ; Guy GENDRE, maire d'ESPINASSE (15) ; Raymond HENLIN, maire de WAHLBACH (68) ; Eric THERIOT, maire de MERREY (52) ; Claude DESVIGNES, maire de FLAGY (77) ; Daniel CARRE, maire de LERY (21) ; Francis CABANNE, conseiller régional (34) ; Luc BEJEAN, maire de MONTEPLAIN (39) ; Jean-Louis MEUNIER, maire de VENERE (70) ; Michel CARTELET, maire d'AURE (08) ; Alphonse MASSON, maire de REMELFANG (57) ; Sylvie LANGLOIS, conseiller régional (59) ; Michel DE ROSTOLAN, conseiller régional (91) ; Charles BELLINI, maire de VALLECALLE (2B) ; Henri GUILLOUET, maire de SAINT-MAUR-DES-BOIS (50) ; Marie FAVRE, conseiller régional (74) ; Guy MARION, maire de VENDIERES (02) ; Jean-Claude CHARLOT, maire de CHASSEY (21) ; Liliane BOURY, conseiller régional (69) ; Pierre BERTAUX, maire délégué de la commune associée de BEAUCHARMOY (52) ; Claude GUITTON, conseiller régional (61) ; Régis DE LIGNAUD DE LUSSAC, maire de SAINTE-CATHERINE-DE-FIERBOIS (37) ; Reine-Marie JAAN dit SEYSSEN, épouse CHENOT, membre d'une assemblée de province de la Nouvelle-Calédonie sud (988) ; Emile BLANC, maire délégué de la commune associée d'ARGENS (04) ; Gérard BLAISE, maire délégué de la commune associée d'AMMEVILLE (14) ; Didier VASSEUR, maire délégué de la commune associée de FRETTEMOLLE (80).

Qu’on se le dise, que ça se sache… surtout dans les communes concernées…

Source : Legifrance.