28 mai 2013

Beau travail


Ce que fait notre corps en 30 secondes...


Inspirer 8 fois
et produire 0,3 g d'oxyde de carbone
Votre coeur va battre 36 fois
Produire 72 millions de globules rouge
Faire circuler le sang sur 4 miles (6,4 km)
Perdre 174000 cellules de la peau
Cligner 6 fois des yeux
Avoir 25 pensées
et produite 100 Watts d'énergie...

25 mai 2013

Langues étrangères (Paul Di Filippo)

Un drôle de roman. La quatrième de couverture ne traduit que partiellement le contenu du roman, et encore moins son intérêt. Intérêt qui n'est pas lié à l'accrocheuse quatrième de couverture (encore que, certains soirs d'été déshinibés, je ne doute pas que cela puisse provoquer un certain effet) mais à la thématique, qui n'est pas sans affinité avec le Blood Music de Greg Bear, quand une matière devient vivante et transforme le monde selon sa volonté.

Une expérience de lecture à faire.

17 mai 2013

Au Bangladesh, une ouvrière du textile meurt tous les deux jours

Un article de Nolwenn Weiler, sur Basta!. On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas, la mondialisation libérale, c'est la Shoah à l'échelle planétaire.

Extrait.

Plus de 1 700 morts en huit ans. Tel est le lourd tribut payé par les ouvrières du textile au Bangladesh pour fournir à bas coûts des tee-shirts ou des chemises aux grandes marques occidentales. Avec un millier de morts, la catastrophe du Rana Plaza a enfin attiré l’attention de l’opinion. Et obligé les grandes enseignes à réagir en signant un accord qui devrait faire date. De leur côté, les grandes marques françaises, comme Carrefour ou Auchan, qui continuent de s’abriter derrière leurs codes de bonne conduite, peinent à s’engager véritablement.

Des vêtements destinés à une marque du groupe Carrefour auraient, selon des témoignages d’ONG sur place, été fabriqués dans les ateliers du Rana Plaza, l’immeuble qui s’est effondré le 24 avril dernier au Bangladesh, ensevelissant 1 127 personnes, non loin de Dacca, la capitale du pays. « Nos partenaires ont retrouvé des étiquettes des marques Carrefour (Tex), Auchan (In Extenso) et Camaïeu dans les décombres de l’immeuble Rana Plaza. Nos investigations se poursuivent pour déterminer si ces marques se fournissaient bien auprès de ces usines », précise Dorothée Kellou, de Peuples solidaires et du Collectif Éthique sur l’étiquette. Mais le géant français de la grande distribution nie avoir recours aux usines qu’hébergeait l’immeuble qui s’est écroulé. Se contentant d’un bref communiqué qui explique que la marque (Tex, la marque textile de Carrefour) « n’avait pas de relations commerciales avec les fournisseurs du Rana Plaza ». Carrefour a cependant indiqué au dernier moment, dans la soirée du 14 mai, que le groupe rejoignait finalement les signataires de « l’accord de prévention des incendies et de sécurité des bâtiments au Bangladesh », que plusieurs poids lourds de l’habillement, tels Zara, H&M et C&A, ont signé le 13 mai.

La suite ici.

16 mai 2013

La fatigue

Après un hiver que j'aimerais que tous dans notre famille oublient, le printemps a fait une timide apparition dans nos vies et aussi dans l'atmosphère. Il tarde à se stabiliser, et le contrecoup des efforts consentis pour remonter la pente est là, surtout que les efforts à faire sont au moins aussi importants.

Je ne suis vraiment pas un androïde, et je ressens depuis 2 ou 3 jours une profonde fatigue. Je profite donc des instants de calme pour m'accorder du repos, et l'une des premières "victimes" de mon lâcher prise est ce blog. Il reste que ma tête est toujours pleine d'idées, de mots à dire, mais je pense aussi qu'à certains moments il faut se donner du temps.

9 mai 2013

Mafia

Dans Marianne, Guy Konopnicki présente un livre remarquable. Extrait.

Dans un livre choc, un policier et un limier du fisc racontent l'instauration d'un système politique et affairiste dans les Hauts-de-Seine. Une enquête édifiante.

Dans 92 Connection, Noël Pons et Jean-Paul Philippe retracent la saga des barons des Hauts-de-Seine qui, après avoir conquis la banlieue ouest de Paris, se partagèrent les fabuleuses richesses du département. Ce livre est en soi un événement par la qualité de ses auteurs : Noël Pons, fonctionnaire de la direction générale des impôts, a été conseiller au Service central de prévention de la corruption ; Jean-Paul Philippe a dirigé la brigade anticorruption de la police judiciaire.

L'un et l'autre ont enquêté pendant des années sur ce département. Une tâche d'autant plus ardue que sous les gouvernements de droite, depuis 1986, la Place Beauvau a souvent été une colonie des Hauts-de-Seine, occupée par Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy, tour à tour présidents du conseil général, puis par Brice Hortefeux et Claude Guéant, ombres portées de l'ancien maire de Neuilly.

Cette singularité alto-séquanaise ne simplifiait pas le travail des enquêteurs. Pourtant, dans leur style, celui des rapports de police et des enquêtes fiscales, Noël Pons et Jean-Paul Philippe livrent la matière brute d'un véritable roman. Une suite de la Curée, d'Emile Zola, qui évoquait les affaires politico-financières nées, sous le second Empire, de l'extension de Paris.

Un eldorado immobilier, qui n'était rien en regard de ce méandre de la Seine où, du Point-du-Jour à Rueil-Malmaison en passant par la Défense, les grandes industries mécaniques laissèrent, dès la fin des années 60, d'immenses friches, sur lesquelles furent bâtis les nouveaux quartiers d'affaires et les ensembles résidentiels. Une terre idéale pour les aventuriers.

Car les maîtres des Hauts-de-Seine ne sortent pas de l'ENA, à l'exception de Charles Ceccaldi-Raynaud, qui intégra la promotion Tocqueville et fut administrateur civil. Les principaux héros de cette histoire, qu'ils s'appellent Charles Pasqua, Patrick Balkany ou Nicolas Sarkozy, ont en commun d'avoir conquis eux-mêmes le pouvoir, en ne se laissant pas tétaniser par les principes moraux. Le département des Hauts-de-Seine appelait ce type d'homme politique : il fut d'abord une terre de conquête pour le parti du pouvoir, l'UDR des années Pompidou. 

7 mai 2013

Tous à Zanzibar (John Brunner)

Un classique de John Brunner que j'avais lu adolescent, et dont je ne me souvenais guère. En fait, je pense que j'étais passé à côté de beaucoup de choses de ce livre.

De l'anticipation de bonne facture, ce roman écrit en 1968 décrit le début du XXIe siècle. La réalité est différente, mais l'est-elle vraiment ? Je pense par exemple aux "amochés", ces personnes qui, ayant perdu la raison, sont prises de soudains accès de violence criminelle.

Et puis, les "extraits" des "oeuvres" du sociologue Chad Mulligan valent toute description réaliste de notre société.

La traduction est bonne : je n'ai pas "senti" la langue anglaise en dessous. C'est un réel exploit, vu la complexité de la trame et la richesse expressive de l'auteur.

Et l'histoire est également passionante.


5 mai 2013

Régime: premier bilan

Depuis le 25 février, j'ai perdu 15 kilos. 4 semaines de régime starter, puis la phase de consolidation. Mes complices de régime ont également perdu plus de 10 kg.

Pas de problème de santé, pas de carence, pas de fatigue excessive, je me sens mieux et on commence à reprocher à ma femme de me laisser dépérir ;-)

Je suis proche de mon poids de forme, que du bien.

4 mai 2013

Que tinguem sort (2)

Si tu me dis adieu, je veux que le jour soit net et clair
qu'aucun oiseau ne brise l'harmonie de son chant

Bonne chance, trouve ce qui t'a manqué chez moi

Si tu me dis "je te veux" que le soleil allonge le jour

afin de voler du temps au temps d'une horloge arrêtée

Bonne chance à nous, trouvons ce qui nous a manqué hier

Et prends ainsi tout le fruit que je peux te donner
Le chemin que tu écris petit à petit vers demain
Car demain, il manquera le fruit de chaque pas
C'est pour cela qu'il faut avancer, malgré la brume

Si tu viens avec moi, ne me demandes pas un chemin droit et plat
Ni des étoiles d'argent, ni un demain plein de promesses,
Seulement un peu de chance, et que la vie nous donne un chemin bien long.

(LL. LLach)

2 mai 2013

Stir it up (Bob Marley)



Stir it up; little darlin', stir it up. Come on, baby.
Come on and stir it up: little darlin', stir it up. O-oh!

It's been a long, long time, yeah!
(stir it, stir it, stir it together)
Since I got you on my mind. (ooh-ooh-ooh-ooh) Oh-oh!
Now you are here (stir it, stir it, stir it together), I said,
It's so clear
There's so much we could do, baby, (ooh-ooh-ooh-ooh)
Just me and you.

Come on and stir it up; ..., little darlin'!
Stir it up; come on, baby!
Come on and stir it up, yeah!
Little darlin', stir it up! O-oh!

I'll push the wood (stir it, stir it, stir it together),
Then I blaze ya fire;
Then I'll satisfy your heart's desire. (ooh-ooh-ooh-ooh)
Said, I stir it every (stir it, stir it, stir it together),
Every minute:
All you got to do, baby, (ooh-ooh-ooh-ooh)
Is keep it in, eh!

(Stir it up) Oh, little darlin',
Stir it up; ..., baby!
Come on and stir it up, oh-oh-oh!
Little darlin', stir it up! Wo-oh! Mm, now, now.

Quench me when I'm thirsty;
Come on and cool me down, baby, when I'm hot. (ooh-ooh-ooh-ooh)
Your recipe is, - darlin' - is so tasty,
When you show and stir your pot. (ooh-ooh-ooh-ooh)

So: stir it up, oh!
Little darlin', stir it up; wo, now!
Come on and stir it up, oh-ah!
Little darlin', stir it up!

...
Oh, little darlin', stir it up. Come on, babe!
Come on and stir it up, wo-o-a!
Little darlin', stir it up! Stick with me, baby!
Come on, come on and stir it up, oh-oh!
Little darlin', stir it up.

1 mai 2013

Homo toxicus

Un article du Monde nous rappelle la gravité de la situation.

Le taux de pesticides dans le corps humain est plus élevé chez les Français

Par

Les Français présentent un niveau d'imprégnation par les pesticides parmi les plus élevés, par rapport à ceux relevés dans des pays comparables. C'est ce qui ressort des résultats de la première étude du genre, publiée lundi 29 avril, et réalisée par l'Institut de veille sanitaire (InVS).

Cette enquête constitue le volet environnemental de l'étude nationale nutrition santé. Menée en 2006 et 2007, elle a porté sur un échantillon d'environ 3 100 personnes âgées de 18 à 74 ans, représentatif de la population résidant en France métropolitaine. Elle comporte deux volets. Le premier porte sur l'exposition aux pyralènes (PCB-BL ou polychlorobiphényles non dioxine-like), substances utilisées comme lubrifiants ou isolants, et aux pesticides. Le second concerne les métaux lourds.
Parmi les pesticides, les investigateurs distinguent l'exposition liée à des produits pour la plupart désormais interdits appartenant à la famille de organochlorés, et l'exposition aux organophosphorés (toujours utilisés) et aux pyréthrinoïdes.
Si "les mesures d'interdiction et de restriction d'usage semblent avoir montré leur efficacité pour les pesticides organochlorés", souligne l'InVS, ces produits ont un caractère persistant. Les niveaux retrouvés dans les urines en France sont intermédiaires entre ceux des Etats-Unis ou de l'Allemagne et ceux des autres pays européens. Mais, pour l'un des organochlorés, le 2,5-DCP (paradichlorobenzène, utilisé comme antimite ou désinfectant) le niveau moyen est dix fois plus élevé qu'en Allemagne. Une "particularité française", qui mérite d'être explorée, selon l'InVS.
CONTRASTE AVEC LES NIVEAUX D'IMPRÉGNATION
Développés comme alternative aux pesticides organochlorés (tels le DDT), les organophosphorés ont été retrouvés à un niveau supérieur à celui constaté dans la population américaine, et similaire à celui présenté par les Allemands.
Dans le cas des pesticides les plus récents, ceux de la famille des pyréthrinoïdes, le contraste avec les niveaux d'imprégnation de la population américaine est encore plus marqué. Les taux français apparaissent trois fois plus élevés que ceux constatés outre-Atlantique et demeurent supérieurs à ceux relevés en Allemagne. Les produits de dégradation des pesticides pyréthrinoïdes "ont été retrouvés dans plus de 80 % des échantillons", à l'exception de deux des produits de cette famille.
Quant aux pyralènes, les niveaux de concentration sanguins sont "un peu supérieurs à ceux rapportés dans la population allemande il y a dix ans" (et qui ont vraisemblablement diminué depuis, précise l'InVS). Surtout, ils sont quatre à cinq fois supérieurs à ceux de la population américaine ou néo-zélandaise.
RETARDS CHRONIQUES
Pour ce qui est des métaux lourds, l'étude dresse un inventaire plutôt rassurant. Les taux sanguins de plomb ont baissé d'environ 60 % par rapport à ceux observés en 1995. Cette diminution résulte des efforts qui ont porté sur l'élimination du plomb dans les peintures et l'essence.
Les concentrations urinaires de cadmium – un toxique qui a tendance à s'accumuler – sont comparables à celles relevées précédemment en France, en Europe et aux Etats-Unis. Le seuil correspondant à une augmentation du risque d'atteinte rénale est dépassé dans 1,5 cas sur mille.
Les concentrations de mercure dans les cheveux, qui servent d'indicateur, restent à des niveaux "relativement faibles". Mais 19 % des adultes dépassent le seuil de 1 µg/g de cheveux adopté par les Etats-Unis. Quant à l'arsenic inorganique, la forme la plus toxique de ce métal, les taux retrouvés sont "relativement bas."
C'est donc un premier état des lieux que livre l'InVS, mais il reste que la "biosurveillance" en France présente des retards chroniques par rapport à celle de nos voisins.
Effarant.

Lehenbiziko bala (Negu Gorriak)



BASERRIAN JAIO NINTZEN
ARBASO ZAHARREN ETXEAN.
UDABERRIA AURREAN.
NEGU GORRIA ATZEAN.
ETEN DA NIRE HARIA
PASA DENA PASATZEAN.
HILOTZA DAGO LARREAN
BIZITZAREKIN JOLASEAN

BASERRIKO LANETAN
ZEBILEN ALABA
TA PATUAK JO ZION
BIHOTZAREN ALDABA.
BERE BIDE BERETIK
ERORI ZEN AMA
AITA EZIN JASANEZ
BIZITZAREN ZAMA
BERE BURUA URKATUZ
JOAN ZEN BESTEENGANA

ITXAURRONDOAN DAGOEN
BELEAREN KANTA
BERE MOKOAN BEHERA
DOAN ODOL TANTA.
OSABAK ESAN ZIDAN
HITZEN ZALAPARTA:
GOGORATZEN AL ZARA
NOLA HIL ZEN AITA
BERE ERA BEREAN
HILKO ZARA BAITA.

MALDIZIO BELTZ HORI
GAINEAN DUDALA
BASERRITIK BANOA
INONDIK INORA
BIZITZAREN BIDEAK
ITXI ZAIZKIT ALA?
DENA BEGI ZORROTZEZ
IKUSTEN DUDALA,
KARABINAN SARTZEN DET
LEHENBIZIKO BALA.



LA PRIMERA BALA
NACÍ EN EL CASERÍO,
EN LA CASA DE MIS ANTEPASADOS.
LA PRIMAVERA POR DELANTE,
ATRÁS EL CRUDO INVIERNO.
MI DESTINO SE HA PARALIZADO
ANTE LO ACONTECIDO.
LA MUERTE ESTÁ EN EL PRADO
JUGANDO CON LA VIDA.
LA MUERTE JUEGA
CON LA VIDA EN EL PRADO.
ATAREADA ANDABA LA HERMANA
EN LOS TRABAJOS DEL CASERÍO
CUANDO LA FATALIDAD
LE GOLPEÓ EL CORAZÓN.
POR EL MISMO CAMINO
CAYÓ LA MADRE.
EL PADRE NO PUDIENDO AGUANTAR
EL PESO DE LA VIDA,
SUICIDÁNDOSE SE REUNIÓ
CON LOS DEMÁS.
LA CANCIÓN DEL CUERVO
QUE ESTÁ EN EL CASTAÑO,
LA GOTA DE SANGRE
QUE RESBALA POR SU PICO.
EL TÍO ME DIJO UNAS PALABRAS
QUE TODAVÍA RETUMBAN:
¿RECUERDAS CÓMO MURIÓ EL PADRE?
DE LA MISMA MANERA
MORIRÁS TÚ TAMBIÉN.
CON ESTA MALDICIÓN
SOBRE MI CABEZA
DEJO EL CASERÍO
PARA DIRIGIRME A ALGUNA PARTE.
¿ACASO SE ME HAN CERRADO
LOS CAMINOS DE LA VIDA?
VIÉNDOLO TODO CON OJOS AFILADOS,
INTRODUZCO EN LA CARABINA
LA PRIMERA BALA.
LA PRIMERA BALA.
LA PRIMERA BALA