11 mars 2007

Malaise

À ce stade de la campagne électorale, je me sens prêt à refaire ce que j'ai fait le 10 mai 1981 : voter blanc. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de candidat qui corresponde à mes valeurs, et qui ait les moyens de remettre les choses dans le bon sens.
Mes valeurs sont celles de la République : liberté, égalité, fraternité. Elles sont le résultat d'une éducation chrétienne tournée vers la tolérance et la charité.
J'aimerais aussi pouvoir voter pour quelqu'un qui propose de construire un avenir durable et stable pour mes enfants et pour les générations futures.
Aujourd'hui, outre les grands et beaux discours pleins de démagogie, nous n'avons pas trop de choix :
- la droite extrême est sur-représentée, de sa version brute de fonderie (M. La Tête / Ar Penn, M. Jolis de Villiers) ou dans sa version édulcorée (M. de Petit Botcha)
- la droite modérée aussi, entre F. Bayrou et S. Royal
- la gauche discréditée également (staliniens reconvertis, trotskystes sectaires, faux agriculteurs)
- l'écologie qui attirait ma préférence s'est évanouie, récupérée à gauche (l'oeuvre de D. Voynet chez les "Verts") ou à droite (C. Lepage vient de rejoindre F. Bayrou).

Alors, le vote blanc au premier tour, et le vote antifasciste au second tour ?

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