23 juin 2006

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Lu dans la presse :

AGEN, Lot-et-Garonne (Reuters) - "Ceux qui n'aiment pas la France" ne sont pas obligés d'y rester, a réaffirmé le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy.

Dans un discours prononcé à Agen (Lot-et-Garonne) dans la perspective de sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, le président de l'UMP a repris un thème qu'il avait testé le 22 avril devant de nouveaux adhérents de l'UMP.

Il a dénoncé pêle-mêle "ceux qui ont délibérément choisi de vivre du travail des autres, ceux qui pensent que tout leur est dû sans qu'eux-mêmes ne doivent rien à personne (...), ceux qui, au lieu de se donner du mal pour gagner leur vie, préfèrent chercher dans les replis de l'Histoire une dette imaginaire que la France aurait contractée à leur égard (...), ceux qui préfèrent attiser la surenchère des mémoires pour exiger une compensation que personne ne leur doit plutôt que de chercher à s'intégrer par l'effort et par le travail."

"Ceux qui n'aiment pas la France, ceux qui exigent tout d'elle sans rien vouloir lui donner, je leur dis qu'ils ne sont pas obligés de rester sur le territoire national", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Je suis plutôt d'accord. Celui qui attise les haines et les rancoeurs, qui exonère les responsables passés de sa formation politique de toute responsabilité dans le système de corruption généralisée et d'exploitation néocoloniale par lequel ils se sont enrichis et maintenus au pouvoir, celui-là n'a rien à faire au gouvernement, au parlement, ou même dans mon Lot-et-Garonne natal... Doit-il rentrer en Hongrie pour autant ? J'ai bien peur que cela déplaise aux hongrois...



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