-      "Notre étourderie vient du Midi, et, si la France n'avait      pas entraîné le Languedoc et la Provence dans son cercle d'activité,      nous serions sérieux, actifs, protestants, parlementaires. Notre fond      de race est le même que celui des Iles-Britanniques"
Ernest Renan in La Réforme intellectuelle      et morale, 1871, rééd. Complexe 1990. (Il oublie      totalement la répression contre les cathares, vaudois, huguenots et      autres protestants méridionaux parce qu’ils n’avaient pas      la même religion que le Roy de France).
-      "Dans le midi, les gens aisés du moins sont français,      le petit peuple est tout autre chose, peut-être espagnol ou maure"      
Jules Michelet      (1798-1874) in Tableau de la France
-      "Ce ne sont pas du tout des français mais des espagnols,      des italiens.[...] des latins mâtinés d'arabes"
Joris-Karl Huysmans
- " Tout ce que je puis      vous dire, c'est ceci : je hais par-dessus tout les gens exubérants.      Or tous les Méridionaux gueulent, ont un accent qui m'horripile, et      par-dessus le marché, ils font des gestes. Non, entre ces gens qui      ont de l'astrakan bouclé sur le crâne et des palissades d'ébène      le long des joues et de grands flegmatiques et silencieux Allemands, mon choix      n'est pas douteux. Je me sentirai toujours plus d'affinités pour un      homme de Leipzig que pour un homme de Marseille. Tout, du reste, tout, excepté      le Midi de la France, car je ne connais pas de race qui me soit plus particulièrement      odieuse ! "
Joris-Karl Huysmans parlant du patriotisme français in "      Joris-Karl Huysmans " interviewé par A. Meunier, fascicule n°      263 de la série Les Hommes d'aujourd'hui, Vanier, 1885
- " Midi race de mendiants      et de lâches, de fanfarons et d'imbéciles "
Joris-Karl Huysmans, Carnet vert, Bibliothèque de      l'Arsenal, 1887
- " Vive l'Allemagne et      à bas Marseille ! - ah ! les Valmajour et les Mistral, la Provence      et le Quercy ! - quand je me sonde, je me sens une haine de catholique contre      l'ignoble juif qui domine maintenant le monde et une exécration de      vieux saxon contre la bruyante race latine. Non, vrai, je ne suis pas de mon      temps ! et surtout pas de la nationalité qu'on m'impose ! "
 Joris-Karl Huysmans, 31 mai 1884 en parlant de l'expansionisme      méridional
- "Les gens d’ici      me déplaisent excessivement. Il y a dans l’accent un jappement      et comme des rentrées de clarinette. A les voir remuer, s’aborder,      on sent qu’on est en présence d’une autre race : un mélange      du carlin et du singe ; une facilité vide, une exagération involontaire      et continue ; un manque de tact perpétuel. […] Mon impression,      sur le Cours, est que ces gens-là ont besoin d’être gouvernés      par autrui. Ils sont parfaitement incapables d’avoir le moindre empire      sur eux-mêmes. Le sang, l’action, la colère, leur montent      tout de suite à la tête."
Hippolyte Taine (1828-1893) in Voyages littéraires,      Toulouse
-      " La partie non celtique de la France cause et pontifie. Elle donne      au pays ses ministres, ses vénérables, ses congressistes hyper-sonores.      C’est la partie vinasseuse de la République, la Méridionale,      profiteuse, resquilleuse, politique, éloquente, creuse. "
 Louis-Ferdinand Céline, L’Ecole des cadavres      1938
-      "Zone Sud, peuplée de bâtards méditerranéens, de Narbonoïdes dégénérés,      de nervis, Félibres gâteux, parasites arabiques que la France aurait eu tout      intérêt à jeter par-dessus bord. Au dessous de la Loire, rien que pourriture,      fainéantise, infect métissage négrifié".
Louis Ferdinand Céline, novembre 1942
-      "[…] l’accent, quelque accent français que ce      soit, et avant tout le fort accent méridional, me paraît incompatible      avec la dignité d’une parole publique. (Inadmissible, n’est-ce      pas, je l’avoue.) Incompatible, à fortiori, avec la vocation      d’une parole poétique : avoir entendu René Char, par exemple,      lire lui-même ses aphorismes sentencieux avec un accent qui me parut      à la fois comique et obscène, la trahison d’une vérité,      cela n’a pas peu fait pour ruiner une admiration de jeunesse […]"
Jacques Derrida, Le monolinguisme de l’autre, 1996
 
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