19 juin 2007

Rions un peu

La bonne humeur semble avoir regagné mes blogs préférés, qui se lâchent un peu aujourd'hui. Tous ces hommes honorables étaient-ils secrètement épris de Madame Leerdammer au point de retrouver l'espoir à l'annonce de sa séparation avec son dépité compagnon de la Corrèze ?

Côté culture, le Petit champignacien nous apprend que Valery Giscard est le premier académicien à écrire un blogue. Bel exemple pour ses confrères...

Texte intégral :
J'ai été lire le blogue de Valéry Giscard d'Estaing. C'est le vrai blogue de l'Ex, à la différence de celui de Chirac ou de Mitterrand. J'ai donc été ravi de revoir l'Ex, avec ses labradors, ses chandails en V, ses filles aux prénoms de fleurs, et puis churtout l'Europe, parche que l'Europe est chon chujet ... Parche que l'Exch ne che contente pas d'écrire chous DotClear, il ch'est fait enregistrer aussi en point eu... On ne le confondra donc pas avec chet impochteur qui a pris chon nom de Gichcard comme il avait pris celui de d'Echtaing. Et puis je me suis posé des questions. Giscard peut-il tenir un blogue puisqu'il est membre du conseil constitutionnel ? Selon mes sources, il n'y siège pas très souvent et il ne faillit pas à son devoir de réserve dans un tel cas. En revanche, plus intéressant, c'est le premier académicien français à écrire (ou à se faire écrire) un blogue ! J'ai cherché dans la liste des membres de la noble assemblée quelqu'un qui pourrait avoir un semblant de vie bloguesque et il n'y a pas, un blogue de Jean d'Ormesson ce serait passionnant à mon avis car l'homme est d'une belle conversation et est le plus drôle de la noble compagnie, on pourrait enfin discuter en direct avec Michel Serres ou Lévi-Strauss ou René Girard de sujets passionnants comme la pensée métaphysique de la dernière campagne publicitaire de McDonald's qui insiste sur le côté Pt'it. le blogue d'Alain Robbe-Grillet nous vaudrait quelques jolies filles peu vêtues (et un peu trop jeunes) et ces dames pourraient contempler les photos des éphèbes sur les pages d'autres académiciens que nous laisserons à l'imagination, on irait voir les disputes entre Jacqueline de Romilly et Alain Decaux sur le sens donné à l'histoire, on verrait Messmer raconter ses souvenirs militaires et Lustiger nous inviter à la prière. Ce serait passionnant des blogues d'académiciens, ce serait aussi un retour aux origines de la maison. Lançons une pétition pour que tous les académiciens français tiennent un blogue ! Et nous forcerons même Angelo Rinaldi à apprrendre l'informatique !
Côté politique et annexes, c'est le Swâmi qui nous Borloote...

Où l'on apprend que James Borloond était en fait une taupe tchékiste à la solde du Guépéou...

KGBHé oui, la taupe qui hantait de son haleine méphitique les Patriotiques Couloirs de notre Noble Gouvernement est enfin démasquée : Il s'agissait ni plus ni moins que de James Borloond, agent dormant parvenu au rang de ministre, et dont la seule mission, depuis qu'il avait été retourné par Mao Tse-Tung en personne dans les années 1970, consistait à attendre en se tapant calmement des Jack Daniel's dans les night clubs, et quelques grognasses de droite aussi, que le Parti Socialiste (également nid de taupes trotskystes et de cryptochaisières catholiques) soit vraiment dans la merde avant de le sauver par le moyen d'une éclatante et machiavélique trahison entre les deux tours d'une ennuyeuse élection, mission qu'il se ferait payer de la vertu de la chaisière et de sa petite culotte de satin.[1]
Pour être mieux à même d'accomplir sa terrible mission, il avait même été ordonné à James Borloond d'épouser une jeune et bandante affriolante pleine de sexytude bécébégète journaliste de la boîte carrée du miniver afin d'être mieux informé des bruits de chiottes moquette de la vie à la cour des Grands de Ce Monde, pour être prêt à frapper par surprise, poignard entre les dents, quand la nécessité ferait loi et que l'occasion s'en présenterait.

Et c'est enfin, après trente ans ou presque de dormance en conseil des ministres et de ribouldingues nocturnes au plus grand péril de son foie que James Borloond a enfin pu commettre la sublime et sordide trahison qui était sa seule raison d'être : Balancer, l'air de rien, entre deux tours d'une élection ou tout espoir pour la gauche était perdu, et où tout espoir pour le Parti Ségoléniste semblait carrément foupoudav, un petit coup de TVA sociale de derrière les fagots que même Henry Kissinger en rigole encore, capable de faire se ruer l'électeur, déssaoûlé d'un seul coup d'un seul, sur sa carte du même métal afin de voter de toute urgence pour cette brave bonne vieille droite socialiste qu'on connaît bien avant que de se faire intromettre dévaliser par cette droite dure comme ma queue qui allait s'en prendre au prix d'achat de notre litron de водка rouge qui tâche quotidien, amen.

Ce qui valut au parti socialiste une défaite si brillante qu'on pût la faire passer pour une victoire sur les plateaux télés, et c'est bien là tout ce qu'on peut attendre d'une défaite, n'est-ce pas ?

Quand au rôle de Boloond, James Borloond, il doit rester dans l'ombre et il est dit qu'il ne parlera pas, même quand ses petits camarades d'assemblée lui botteront le cul jusques à Pâques ou à la Trinité et le forceront à écouter l'intégrale du Best Of de Serge Lama (plus celui de Michel Sardou et celui de Jauni s'il n'avoue pas assez vite), en remerciement des ses bons et déloyaux services...

Que cela ne nous fasse pas oublier la suppression d'Arrêt sur images par la direction du ministère de la propagande (précédemment France Télévisions) !

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