23 février 2007

Ah, la dette

Un excellent article, un peu excessif, mais il vaut le coup d'être cité / recopié depuis la source (ici) :

Construisons des goulags pour accueillir l'UDF et les monomaniaques de la dette


Attention, note en mode "NRV".

Il y a une race spécifique d'abrutis qui beuglent, dès l'annonce d'un programme, "combien ça coûte ?". Au jeu de la mauvaise foi, le chenil sarkozyste fait très fort. L'Institut de l'entreprise, lobby ultralibéral atlantiste hypermondialiste fanatisé, chiffre le programme du cocaïnomane psychotique Sarkozy à hauteur de 49 milliards d'euros, au-dessus même de celui d'une Royal.

Bayrou et sa clique, groupe de néolibéraux friedmaniens adeptes d'un "réalisme" anti-politique nihiliste, à la limite de l'autisme darwino-libertarien, ramènent l'ensemble de la politique et des données programmatiques à la seule et unique question de la dette, dans un discours millénariste halluciné des plus mensongers.

La dette française, à l'heure actuelle, ne pose aucune problème de soutenabilité. La France ne vit pas au-dessus de ses moyens. La phraséologie psychotique sur la dette est un discours économiquement faux et manipulateur.

La trisomique Chabot, lors de son émission, a bricolé un petit compteur pour nous dire combien ça allait vite et fort, "moi même je n'en crois pas mes yeux". Construction scénarisée, mise-en-scène avec pathos et alarmisme anti-dépense, donc anti-Etat-Providence, et anti-Etat tout court. Le terroriste Jacques Marseille a expliqué sur le plateau de Rispostes que la dette coûtait 2000 euros par minute (ou par seconde, je ne sais plus). Le dégénéré De Closets a commis, dans le dernier Marianne, un discours culturalo-raciste sur le thème "Les Français sont congénitalement incapables de contrôler leurs dépenses", dans la veine classique de son discours anarcho-capitaliste apocalyptique.

Bref, le joyeux tintinmarre actuel voit les journalistes-éditorialistes marcher main dans la main avec les sacs à merde de l'UMP (qui ne doivent plus être considérés, désormais, comme des êtres humains, mais comme des formes de vie plus primaire, plus élémentaire, plus organique) et surtout l'escouade de timbrés monomaniaques de l'UDF, portés par un discours néanderthalien, selon des équations subtiles du type "la politique = dépense", "dépense = trop cher". C'est dans les rangs de l'UDF qu'on compte d'authentiques enragés de la dette de l'Etat, tel le député Charles de Courson (plus proche de l'animal - chien, chat, paramécie - que de l'homme ; qui a consacré sa vie entière à l'élever contre les dépenses publiques), ou l'horrible tête de fouine à haleine fétide Jean Artuis, auteur sur le plateau d'Okrent, dimanche soir, d'une prestation des plus cryptohumaine.

Alors je me prononce pour la dissolution de l'UDF, mouvement antidémocratique, antipolitique, antirépublicain, antisociété ; et qu'on m'amène un socialiste ayant rejoint Bayrou, "plus à gauche que Royal" (comme disent les strausskistes et autres "social-démocrates"), il étrennera les nouveaux goulags que nous allons bâtir.


Excellent. Même si le sens de l'autodérision de l'UDF est fortement mis à l'épreuve...

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