9 septembre 2013

Jouer n'est pas vivre

Ces derniers mois, j'ai vécu toutes sortes de cataclysmes. Je pensais m'en être enfin sorti, mais le cauchemar a recommencé depuis mercredi 28 août.

Je ne sais pas comment je sortirai de tout ça. J'essaie de protéger les miens, parfois contre eux-mêmes et c'est difficile tant chacun a conscience de son individualité et de son besoin de liberté (et je ne peux qu'approuver). J'essaie de me protéger et de me préserver.

Devant l'adversité, l'infidélité, le mensonge répété, la manipulation, le chantage, les manœuvres destinées à me rendre fou ou à le faire croire aux autres, je tiens et je tiendrai.

J'aimerais tant que ce jeu prenne fin, et que nous (re)commencions à vivre. Nous avons raté tant d'occasions, et aujourd'hui c'est par jeu que, nous connaissant si bien, nous persistons à nous faire du mal. Si facilement, car les joueurs aiment cela.

Et nos enfants dans tout ça ? Quelle image garderont-ils de nous ? Quels hommes et femmes vont-ils/elles devenir devant ce pitoyable spectacle que nous ne savons pas toujours leur cacher ?

Post scriptum - printemps 2014

Nous avons perdu et nous nous sommes perdus. Sans haine, j'espère, j'ose le croire. Avec une immense tristesse que nous ne savons plus partager. Le soleil du printemps sèche mes larmes. Qu'il fasse de même pour les tiennes.

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