Sarkozy : une présidence qui rappelle certaines dictatures africaines
Une analyse de Nettali: "La politique de communication de la présidence Sarkozy rappelle celle des dictatures africaines des années 1970 et 1980, assises sur la personnification des chefs d’État en qui les peuples africains croyaient. Et pourtant..."
"Les Congolais par exemple, font souvent le parallèle entre le pouvoir de Sarkozy et celui de feu Mobutu, tout aussi omniprésent et dont les moindres déplacements, moindres discours, étaient rapportés quotidiennement dans les journaux."Les élections françaises furent très suivies, compte tenu de l’histoire entre ces pays et la France. Cette dernière représentait pour eux, un secours et un protecteur."
(...) Bien que la candidate socialiste fut de loin la préférée de ces populations, la réalité est devenue tout autre depuis l’intronisation de monsieur Sarkozy à la présidence de la République française. Le personnage fascine les Africains et rappelle les années de gloire des feus présidents tels Mobutu au Zaïre, Eyadema au Togo, Micombero au Burundi, Habyarimana au Rwanda et autres dictateurs toujours en vie comme Bongo au Gabon, Paul Biya au Cameroun, Sassou Ngueeso au Congo, Kagame au Rwanda, devenus, dès lors, démocrates."
(...) "Les Congolais par exemple, font souvent le parallèle entre le pouvoir de Sarkozy et celui de feu Mobutu, tout aussi omniprésent et dont les moindres déplacements, moindres discours, étaient rapportés quotidiennement dans les journaux. Au début de chaque journal télevisé, il apparaissait sur le petit écran de la télévison zaïroise. Mobutu était considéré par la majorité de la population comme la personne la plus apte et capable de tenir et conduire ce Congo, ex-Zaïre ; sa personne et son image étaient présentes chez tous les Congolais ; il était parvenu à conquérir le subconscient de la majorité de la population ; personne ne pouvait imaginer que Mobutu pouvait être chassé du pouvoir par un petit pays comme le Rwanda ; il était considéré comme un dieu vivant, ou un sauveur venu sur terre. Il pouvait tout et avait tout ce qu’il voulait : les solides opposants de cette période furent récupérés et promus dans le gouvernement, avant d’être salis et rejetés par la suite."
1 août 2007
Africain
Après son discours douteux de Dakar, l'impression générale est que M. de Petit Botcha est un incompris. C'est certainement le plus Africain de nos présidents... La preuve ? Dans le blog Sarkofrance...
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