Encore chez Denis Robert, l'explication somme toute banale du comportement de cet homme qui vient de se présenter pour "sauver Libération", Edwy Plenel. La jalousie, devant un homme tellement plus compétent et efficace que lui...
Extrait :
Sur ses accusations à mon encontre répétés des dizaines de fois dans tout Paris, et maintenant tout Bruxelles, que dire ? Je n’ai jamais prétendu apporter des révélations définitives. Au contraire, je cherche, je tâtonne, j’invente et parfois je trouve. Avec Clearstream, j’ai trouvé. Pas du tout la plus grande lessiveuse d’argent sale du monde comme l’écrit bêtement Plénel mais un outil de dissimulation qui sert à des milliers de clients sur la planète. Je fournis des preuves, des centaines de comptes ouverts dans des paradis fiscaux (je donne leurs numéros, leurs dates d’ouvertures), des microfiches. J’apporte des dizaines de témoignages que je filme et que j’enregistre. Tout l’état-major de Clearstream a été viré après mon premier livre. Bien sûr, la boîte noire de la finance a obtenu un non lieu à Luxembourg mais en raison de prescriptions. Il suffit de lire les jugements luxembourgeois. Et depuis quand un paradis bancaire est-il un modèle de vertu ?
[...] Que fait Plénel des dizaines de jugements qui me sont favorables comme celui du TGI de Paris qui juge mon enquête «sérieuse, utile, contradictoire, étayée » et qui a condamné Clearstream à me verser des indemnités. Je suis fatigué de devoir chaque fois me justifier. Je suis fatigué de la mauvaise foi et de l’aveuglement de Plénel, de Gattégno et de quelques autres. J’en ai ras le bol de leurs attaques incessantes. Jamais aucun d’eux n’a été capable de sortir un centième de ce que nous avons sorti avec l’affaire Clearstream. La vraie. Jamais. C’est sûrement ce qui les rend si mauvais et teigneux.
Souvent, les gens un peu informés me demandent ce que je leur ai fait pour qu’ils me poursuivent avec autant de constance et d’agressivité les années passant, je suis bien ennuyé pour répondre. Je ne sais pas. Ils pourraient me laisser en paix. Ce n’est jamais moi qui tire le premier. Ils doivent être jaloux. Je ne vois pas d’autres explications à tant de hargne. Ils sont comme dans une cours de récré. [...] Mes livres se vendent avec un centième des papiers et des invitations de complaisance qu’ils ont dans tous les médias. Mes films sur Clearstream sont depuis une semaine en tête de gondole dans les FNAC. Ça les rend verts de rage. Plénel est dans l’incantation, la fiction, sa fiction. Rien de ce qu’il dit n’est étayé par un début de preuves. Tout ce que j’écris est vérifiable, visible. Lui, pas. Il est dans le complot, la parano et le fantasme. Je suis dans le réel.
Cela me fait peur pour Libé, enfin, ce qu'il en reste...
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