Dans la série "romans de science-fiction avec le mot temps dedans", celui de Gregory Benford est ma dernière lecture. Je regrette presque de ne pas avoir lu la version anglaise, tant des passages de ce livre m'ont fait tiquer (même si je compatis avec le traducteur fatigué payé au mot qui a envie d'en finir vite et d'avoir de quoi nourrir sa famille...) Je regrette moins, parce que la longueur du livre, les lenteurs dans le scénario ne sont pas dues au thème du roman, mais plutôt à un formatage moderne de l'écriture américaine : pas moins de N pages, on pourrait presque prendre le travail pour un mémoire de fin d'atelier d'écriture. Je n'aime pas ne pas finir des livres, mais là, c'était pesant à la fin...
L'auteur est un scientifique de renom. On trouve de nombreuses références à des théries telles celle des tachyons, à l'histoire contemporaine de la science... J'espère qu'il n'a pas poursuivi sa carrière littéraire...
L'histoire ? En 1998 (oui, je sais, on est fin 2006...) la vie sur Terre est menacée d'extinction suite à une réaction chimique provoquée par l'usage massif des pesticides. Une équipe de scientifiques essaie donc de transmettre un message vers le passé pour prévenir du danger...
Le reste est écriture plus que littérature...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire