Un vrai plaisir, relire ce petit livre de Douglas Adams, dans sa version presque originale (car en fait c'était à la base un feuilleton radiophonique diffusé par la BBC) anglaise. Cet ouvrage culte contient tant de formules qui sont passées dans le langage courant, sous forme de références, que c'est une surprise presque à chaque chapitre de retrouver par exemple 42 (la réponse donnée par l'ordinateur à la question fondamentale de la vide, de l'univers et de toute chose – voir par exemple l'excellent site de science-fiction – en français - http://www.quarante-deux.org), ou le poisson de Babel (babelfish, en anglais, qui par une improbable évolution permet, glissé dans un conduit auditif, de comprendre toutes les langues de la galaxie – voir le site de traduction d'Altavista http://babelfish.altavista.com), ou encore la poésie vogon (Vogon poetry).
J'avoue que la première traduction française, par Jean Bonnefoy (elle était intitulée le Guide du routard galactique) était aussi exemplaire, tant l'humour y était excellemment rendu (par notamment la réfection des jeux de mots normalement intraduisibles). Hélas entre les aléas du droit des marques (attaqué par Hachette, propriétaire du Guide du routard, le livre a dû être rebaptisé le Guide galactique, puis le Guide du voyageur galactique à la sortie du film que je n'ai d'ailleurs pas vu) et un étrange choix éditorial, la version française la plus récente a semble-t-il été refaite, avec changement des noms des personnages...
Et ce n'est que le premier des cinq tomes d'une trilogie réellement spéciale. Il ne me reste qu'à retrouver les quatre autres au fond de ma bibliothèque...
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