C'est un jour de triste anniversaire que le 20 février. Il y a dix ans, avec une violence extrême dont elle n'a cessé de faire preuve depuis 70 ans, la police espagnole investissait les locaux du quotidien Egunkaria, le forçant à la fermeture, embarquait notamment son directeur, Martxelo Otamendi, et le torturait, dans l'indifférence générale de la communauté internationale et, en France, de la paire Chirac-Raffarin.
Depuis, l'Espagne a été condamnée par la Cour internationale de justice pour la torture, mais l'état espagnol continue de se déliter, avec une monarchie discréditée par les scandales de corruption et par l'ouverture des archives diplomatiques allemandes (qui a démonté le mythe du roi "sauveur de la démocratie" lors de la tentative de coup d'état du 23 février 1981), et un gouvernement néofranquiste (le "parti populaire" de M. Rajoy) également corrompu jusqu'à la moëlle.
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