Extrait...
Lundi. Les homos rentrent au bercail. Et pourtant, cette semaine, on trouve encore des folles partout, même chez les hétéros : Dominique Tapie, la femme de Bernard, est une sacrée nympho. Des preuves ? En un seul mariage, elle a tout de même trouvé le moyen de se taper un chanteur, un vendeur de baskets, un patron de club de foot, un ministre de gauche, un taulard, un bon acteur de cinéma, un mauvais comédien de théâtre, un leader antiraciste, un soutien de l'UMP, un patron de presse milliardaire et, si l'on en croit les derniers rebondissements dans l'affaire d'arbitrage, cette gourmande quinquagénaire ne se range guère des bagnoles, puisqu'elle s'apprête à mettre le grappin sur un futur pauvre ! Comble de la perversité : tous ses amants s'appellent Bernard Tapie.
A la question : «Profession du mari ?», il paraît qu'elle s'évanouit. Dans ce défilé de braguettes et de casquettes, entre deux montagnes russes financières et trois tournantes politiques, l'infidèle ne sait jamais si elle passera l'été prochain à l'ombre du parloir de Fleury-Mérogis (en face d'un plouc) ou sous le cagnard des Bahamas (en face d'un plouc). Cela dit, à l'heure où pullulent les tentatives de rénovation du rapport amoureux et les clubs échangistes, voilà la seule mère de famille qui aura su réconcilier partouze et tradition. Car, chez les Tapie, on se grime, on se souille et on se déguise, mais sans jamais tomber le tailleur Chanel et la cravate Cardin !
À lire en intégralité sur le site de Marianne.
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