Après des semaines de surcharge au travail, j'ai repris progressivement mes lectures, d'abord le soir avant de dormir. Dans ce roman, Greg Bear nous entraîne dans un futur proche, où règnent le virtuel et où tout le monde ou presque vit sous thérapie. Comme souvent, on se laisse prendre par l'histoire, et on en vient à se demander si c'est cela qui nous attend. Un univers de personnes thérapiées mentalement, pour encaisser le stress permanent, érigé comme méthode de direction de la société.
Dans ma vie actuelle, je constate les dégâts du stress sur mes collègues, pourtant a priori dotés d'un solide bagage intellectuel et d'un non moins solide sens de l'humour. J'avoue moi-même avoir parfois du mal à évacuer des journées de travail sous pression... Et côté manipulations mentales, je constate avec effroi que notre Menteur II, Président des Maisons de Retraite, est surtout passé maître dans l'art de la manipulation.
Dans le roman, une tentative de déstabilisation de la société échoue, car Greg Bear est finalement un incorrigible optimiste...
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