La science-fiction, ce n'est pas forcément une description d'une société future, agrémentée d'hypothèses scientifiques plus ou moins intéressantes. C'est parfois aussi le moyen de donner une vision de la société.
C'est le cas pour Le nom du monde est forêt qui raconte une tentative de colonisation d'une planète déjà peuplée par des humanoïdes considérés au départ comme primitifs.
Le monde contemporain reste hélas peuplé de ces matamores qui se croient meilleurs, plus beaux, plus forts que tout le monde. Il leur suffit même parfois pour ça d'une famille maternelle fortunée, d'une inscription au barreau, et d'une séance d'UV par semaine...
Le roman d'Ursula Le Guin est une saine lecture, mais je crains qu'il n'atteigne pas les maisons de retraite qui vont dimanche aller en masse voter pour l'Union des Menteurs et du Patronat...
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