Pas de paraphrase du livre d'Anne Gavalda, juste une idée d'elle mise à exécution sans elle, puisqu'elle devait pas en être: réunion fraternelle, deux frères, deux soeurs, pas vus depuis plus de trois ans... Le petit frère scotché par son métier entre Léman et Sarine, les soeurs libérées de leurs obligations professionnelles et presque familiales (l'avantage des enfants qui grandissent) viennent chez moi et nous partons ensemble, un vendredi soir, vers une foire du pays vaudois...
Surprise du petit frère, qui ne les attendait pas (j'avais dû a minima annoncer "notre" venue pour qu'il prépare le gîte)... et deux jours hors du temps, à tenir son comptoir pour le laisser dormir, à discuter de tout et de rien, à laisser loin de moi idées tristes et pensées déplaisantes.
Nous le referons, et peut-être cette fois-là il sera un peu averti et prendra ses dispositions pour lâcher son travail une journée...
Et cela fait du bien, alors que tous nous tournons autour de la cinquantaine (j'étais le premier, mais 4 ans 1/2 nous séparent à peine avec petite soeur...) et que nous sommes capables de parler de nos vies et de nos familles avec le détachement qu'il convient, et que nous sommes toujours capables de ressentir les joies, les peines, les angoisses et les espoirs les uns des autres.
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