C'est la définition que je donnerais volontiers de la "presse gratuite" que je reçois en sortant du métro le matin et en le prenant le soir. Deux "journaux" du matin, Metro (ils le distribuent même dans le RER !) et 20 minutes (erreur sur le calcul, il faut 2 minutes tout au plus pour le parcourir). Le soir, c'est Direct soir, fait par Bolloré (en fait, ça sert même pas à faire des bateaux en papier, ce papier étant de trop mauvaise qualité).
J'ai essayé, en les téléchargeant sur le net, d'autres versions de ces "journaux" : Metro Morava en tchèque, Metro Directe Catalunya dans un mélande d'espagnol et de catalan. Même constat. Côté tchèque, on note quand même des éditoriaux visant à décribiliser la classe politique.
Devant l'inanité, l'actionnariat ou le partisanisme échevelé (je pense par exemple au bulletin du MEDEF qui usurpe le titre de Figaro) de la presse payante, on peut légitimement s'interroger sur la fiabilité des informations reçues...
Et que dire des blogues ? Comme le disait Françoise Giroud, "l'internet qui est un danger public puisque ouvert à n'importe qui pour dire n'importe quoi" (Nouvel observateur, 25 novembre 1999).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire