Avec son courrier lu jeudi à la télévision russe, courrier dans lequel il vante la qualité de la démocratie locale, Depardieu a donc payé son écot et finalement avoué son penchant pour les régimes ... forts. Comme lorsqu’il assiste aux fêtes du 36 éme anniversaire du sanguinaire président-dictateur de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, le 5 octobre 2012. Comme le chèque rétribuant ce genre de participation est en général plus que généreux, il ne fut pas le seul puisque des gens comme les footballeurs Barthez, Jean-Pierre Papin ou des acteurs comme Jean-Claude Van Damme sont venus en d’autres occasions honorer le dictateur mis en place par Vladimir Poutine.
Son inclination pour les dictatures conduit souvent Depardieu dans l’Ouzbékistan de l’indéboulonnable Islom Karimov, « élu » président depuis 1990 ; il y a chanté en compagnie de Gulnara Karimova, sa fille, et y prépare une série télévisée sur la route de la soie. Autre fréquentation « démocratique » de l’acteur français : le Kazakhstan présidé depuis 1990 par un des autres dictateurs de la région, l’inamovible Noursoultan Nazerbaëv qui se proclame volontiers descendant d’Attila. Il y a tourné en 2010 dans « l’inoubliable » Amour inopinée par Sabit Kurmanbekov dont la carrière n’a pas dépassée les frontières du pays malgré sa présentation en grande pompe au Festival de cinéma Eurasia. Un festival ou Gérard Depardieu fait fréquemment de la figuration à la fois intelligente et rémunérée entre 100 000 et 150 000 dollars pour deux ou trois jours de présence et de consommation des alcools locaux. Il n’est pas le seul à fréquenter ce pays dictature car il y a croisé à plusieurs reprises Patricia Kaas et aussi Régine qui a ouvert une boite de nuit à
Astana, la nouvelle capitale de ce pays qui emprisonne tous les opposants.
Sans commentaire.
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