Restons amis. Drôle de formule, comme si l'amour était le stade ultime de l'amitié.
J'ai eu des amis. H., viticulteur, mort asphyxié dans un puits. M., ingénieur, mort sur le coup dans un accident de la route. Des amis parce qu'on se disait tout, qu'on riait de tout, qu'on se comprenait sans vraiment avoir besoin de tout se dire.
Des amies, oui. C., dont j'ai sans doute été amoureux mais qui m'a écarté quand, lors d'une de mes crises de couple, j'ai espéré trouver chez elle une oreille bienveillante. A., qui avait elle aussi repoussé mon amitié après que je lui donne des informations sur mes amours (qui n'en étaient pas vraiment, c'était avant Elle, mais je ne le savais pas alors).
Aujourd'hui, j'ai surtout quelques bons copains, avec qui je peux plaisanter. Des collègues de travail tout à fait urbains, cela me change de Paris depuis que je vis en région lyonnaise.
Mais d'amis...
C'est un reproche récurrent de sa part. C'est une différence qu'elle n'admet pas. Parce qu'elle a tellement besoin de se constituer un cercle d'amis ? pourquoi ? je n'en sais rien. Elle a en tout cas le talent de dénicher des gens remarquables, quand elle veut bien me les présenter...
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