Merci à Roger Gau pour ce rappel.
Après quelques hésitations, la convention avait voté avec enthousiasme le 16 pluviôse an II (4 février 1794) l’abolition de l’esclavage dans toutes les colonies sur proposition de Lacroix, Danton et Levasseur. Il est rétabli par Napoléon le 20 mai 1802. Ce faisant, le premier Consul a répondu à une demande du Sénat et cédé à la pression de sa femme, Joséphine de Beauharnais, née Tascher de la Pagerie, originaire de la Martinique.
Ce rétablissement de l’esclavage va entraîner des manifestations violentes dans les îles des petites Antilles, Guadeloupe et Martinique. Napoléon va combattre violemment cette rébellion avec des méthodes expéditives qui font penser à ce qui se passa un siècle et demi plus tard avec Hitler. Les révoltés étaient entassés dans les soutes des bateaux et on introduisait un gaz à base de soufre. Cette méthode qui était utilisée à l'époque pour désinfecter les navires permit d’éliminer plus de 25000 insurgés dans ce qu’on pourrait appeler « les soutes à gaz ».
Point n’était besoin de four crématoire, les cadavres étaient simplement jetés à la mer. Mais la liquidation du « cheptel contaminé » fut rapidement remplacé par du « cheptel sain » indispensable pour exploiter au mieux les ressources des îles. Le commandant qui dirigeait l’opération fut un des premiers à avoir la Légion d’Honneur.
11 mai 2007
La France n'a pas inventé la solution finale ?
En tout cas, elle a inventé les chambres à gaz... Trouvé ici, ce passage qui prouve la grande culture de notre nouveau président de la République :
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Je ne connaissait pas ce passage peu glorieux de notre histoire... merci de nous l'apprendre
RépondreSupprimerMoi non plus, preuve que la recherche de la vérité doit être une action de chaque jour...
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