Le 12 janvier, cela fera 17 ans que nous nous sommes rencontrés. Malgré cette vie "commune" (mais il serait sans doute plus juste de parler de "vies parallèles proches"), je ne prétends toujours pas la connaître, et encore moins la comprendre. L'année qui est en train de se terminer a été l'une des plus difficiles de ma vie. Parce qu'elle veut que nous nous séparions, parce que je ne veux pas, parce que je suis seul, désespérément seul, dans cet appartement avec elle et nos trois enfants (mes quatre raisons de vivre), et que je ne peux pas vivre sans elle.
Oui, je l'aime pour des tas de raisons, mais aussi pour cette douce folie qu'elle sait mettre dans chaque instant de sa vie (et de la mienne, quand elle avait décidé de s'en préoccuper). Dans une semaine, elle sera chez une amie chère, pour faire la fête. Elle part en covoiturage, rentre un peu plus tard...
Mais hier, alors que ça fait une semaine que je la vois tomber de fatigue tous les soirs, que quand j'appelle en milieu de journée à son travail, sa voix me persuade qu'elle va tomber en syncope dans l'après-midi, elle est allée à l'entraînement de notre grand pour faire le match parents-enfants, et elle s'est blessée. Assez pour que je m'apprête à l'emmener aux urgences faire examiner sa cheville. Autant dire que le prochain week-end va être difficile...
Je l'aime aussi pour ça, pour tous ces petits moments de douce folie, de petits délires qui rendent la vie encore plus piquante.
Si seulement elle pouvait revenir.
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