Les océans sont des poubellesEt le reste du CD est de la même qualité. Dédicace à celle qui colore ma vie...
Et les fronts de mer sont souillés
Des Tchernobyls en ribambelles
Voient naître des foetus mort-nés
Dans cinquante ans, qu'allons-nous faire
De ces millions de détritus ?
Et ces déchets du nucléaire
Dont les pays ne veulent plus
Sous nos pieds, la terre promise
Patrimoine de nos enfants
Petit à petit, agonise
Nul ne s'en soucie
Et pourtant des espèces devenues rares
Sont en voie de disparition
Et la laideur chante victoire
Sous le plastic et le béton
La terre meurt
L'homme s'en fout
Il vit sa vie
Un point c'est tout
Il met à son gré, à son goût
Le monde sens dessus dessous
La Terre meurt
Où allons-nous ?
Dans la finance et les affaires
Le pétrole est le maître mot
Il mène à tout, même a la guerre
Et nul ne s'inquiète de l'eau
Où en sont la flore et la faune
Et qu'advient-il du firmament
Privé de la couche d'ozone
Gardien de l'environnement
Sous le ciel, le sol se révolte
Car l'homme trompe la nature
Quand il trafique les récoltes
Il hypothèque son futur
Sous le soleil, les forêts brûlent
Et l'on gave les champs d'engrais
Dans la boulimie majuscule
Du rendement et du progrès
La Terre meurt
L'homme s'en fout
Il vit sa vie
Un point c'est tout
Il met a son gré, a son goût
Le monde sens dessus dessous
La Terre meurt
Où allons-nous ?
Il est temps de prendre conscience
Que l'homme ne respecte rien
Il se fiche de l'existence
Des baleines et des dauphins
L'éléphant meurt pour son ivoire
La bête rare pour sa peau
Et dans les grandes marées noires
Le mazout englue les oiseaux
La société consommatrice
Avance impunément ses pions
Tandis que les arbres pourrissent
Dans les villes et leurs environs
La sècheresse se déchaîne
Effaçant tout signe de vie
Et certaines races humaines
Crèvent d'abandon et d'oubli
La Terre meurt
L'homme s'en fout
Il vit sa vie
Un point c'est tout
Il met à son gré, à son goût
Le monde sens dessus dessous
La Terre meurt
Où allons-nous ?
La Terre meurt
Réveillons-nous !
11 mars 2007
La Terre meurt
Charles Aznavour, dans son dernier opus, nous le redit avec conviction.
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il est temps de se reveiller...
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