Les mots me manquent parfois dans ces faux moments de dialogue, quand l'un ou l'une est trop fatigué, trop énervé, ne veut pas faire l'effort de s'ouvrir pour écouter et laisser l'autre se vider de ce qui lui pèse tant.
Cette nuit, elle est venue se coucher en parlant d'anneau gastrique, de régime impossible à faire, de sa lassitude de devoir toujours faire attention. Je n'ai su que m'opposer (mon sens certain de la contradiction gratuite) à l'idée d'anneau gastrique, sans avoir la présence d'esprit de lui dire que je la voyais beaucoup plus jolie et surtout dotée d'une personnalité plus forte que Diego Maradonna.
De guerre lasse, j'ai voulu la serrer dans mes bras et j'ai eu ma phrase assassine de la semaine... Pourquoi donc n'ai-je pas cette force d'être toujours disponible pour elle, de trouver les mots justes et parfois même les silences qui sont tout aussi importants. Je me suis "enfui" du lit, et je tape collé à l'écran (mes lunettes sont restées dans la chambre).
Encore une nuit de fichue, j'espère seulement qu'elle va bien dormir...
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