Cela revient régulièrement sur le tapis dans ces conversations décalées (quand l'un veut absolument parler et l'autre fait l'effort d'écouter... mais ça finit par se dire - "excuse-moi je vais rater mon train..." ou "oui chérie" selon les cas...) Nous serions victimes de notre éducation judéo-chrétienne qui nous a bridés dans notre approche de notre corps, de nos désirs, de notre sexualité, etc. D'où vient cette idée, je n'en sais trop rien. Personnellement, même si j'ai suivi scrupuleusement le catéchisme et ses tableaux d'histoire hébraïque, je crains de ne pas avoir grand chose de "judéo". Ensuite, ce n'est pas parce que le Christ est mort crucifié (et ressuscité) après un long calvaire, qu'il n'a jamais eu conscience de son enveloppe humaine (ne serait-ce que pendant sa passion...) ni qu'il n'a eu une vie sexuelle... parce que l'histoire qui nous est parvenue ne nous mentionne rien, cela ne veut pas dire que rien n'a jamais existé... sinon on ne croirait en rien de ce qu'on n'ait au préalable vu de nos yeux vus... et évidemment il ne faudrait croire ni la télévision, ni les journaux, ni nos patrons, ni nos enseignants... ni même les réclames multicolores qui encombrent nos boîtes à lettres.
Donc si j'ai des tabous et des apriori concernant la vie sexuelle, c'est peut-être simplement parce que je me suis construit un système de pensée personnel (quelle horreur, penserais-je par moi-même et pas via la bonne parole distillée par Mireille Dumas ou Jean-Luc Delarue sur télébouygues, télédecarolis ou que sais-je) fait de respect et de franchise. Bon, évidemment, ça ne veut pas dire que cela soit toujours apprécié...
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